Remarquée dans les pages de Métal Hurlant, et la revue Ha ! Nana en compagnie de la scénariste Edith Zha, puis chez Okapi pour les enfants, Nicole Claveloux va expérimenter les techniques, notamment celle du noir et blanc à l’encre de chine. Elle griffonne par petit coup de traits noirs tantôt naïfs, tantôt réalistes dans Morte saison, tout en déployant une couleur directe faite de tons lourds et contrastés dans La main verte, qui donnera les merveilleuses planches de son corbeau mélancolique.
Chez Nicole Claveloux, l’imaginaire et la symbolique débordent, à tel point que chaque case recèle autant de mystères que de nouvelles histoires. L’auteur Américain Daniel Clowes dira d’ailleurs avoir gambergé sur chaque vignette de ses livres : « Toutes étaient dessinées dans un style intimiste et développaient une sorte de rêve éveillé extrêmement incarné, balayé par de profondes et complexes émotions ».
Et pour nous en dire plus, Jeanne Puchol, autrice et commissaire de l’exposition, nous raconte en vidéo l’œuvre de cette immense petite dame Grabote de 80 ans.