Maxime est fasciné par un cerf blanc qui le défie du regard avant de s'enfoncer dans la forêt. Il enfourche son vélo et part à la poursuite de l'animal dont il perd rapidement la trace. Un vieux chevalier l'informe qu'il vient de pénétrer dans une forêt magique d'où personne n'est jamais ressorti. L'étrange personnage prétend être Don Quichotte, dont il a d'ailleurs la verve et la manière. Ce dernier le somme de devenir son écuyer et de l'aider à libérer Merlin l'enchanteur qui vit en exil, enfermé dans une tour de verre. Géants, personnages fantastiques et manifestations surréelles ne viennent pas à bout des deux alliés. Maxime et Don Quichotte de la Mancha, les deux protagonistes, poursuivent leur objectif de libérer Merlin l'enchanteur du sort millénaire dont il est victime. Mordu par un Robin des Bois devenu hématophage, Maxime est contaminé et deviendra vampire lui-même s'il ne trouve pas d'antidote à son mal. C'est sous la forme d'un faucon que Merlin lui viendra en aide. Les deux héros sont par la suite soumis à une série de rudes épreuves faisant appel à leurs forces respectives. Maxime et Don Quichotte de la Mancha vivent les dernières épreuves liées à leur quête : délivrer Merlin du sort funeste que lui a jeté la sorcière Viviane. Après le combat avec l'hydre et les centaures qui ravissent la vie à Rossinante, le cheval de Don Quichotte, les deux héros parviennent à la Tour de Verre où est emprisonné Merlin. Armés de l'Épée d'Héroïsme ayant appartenue au roi Arthur, ils se dirigent vers la Tour de Verre, où est enfermé le magicien. Maxime réussit à délivrer le vieux magicien en terrassant le gardien de la prison de verre, un cyclope à la peau de métal. Le texte présente de nombreuses références aux grands classiques de la littérature : Don Quichotte de la Mancha, La Chanson de Roland, La Légende du Roi Arthur, l'Odyssée d'Homère, etc. ©Electre 2024

«–Il faut absolument que je rentre chez moi, monsieur ! Tout de suite !Indiquez-moi comment on sort d’ici et vous ne me reverrez plus jamais !Et je vous jure que je ne parlerai pas de vous à mes parents !Une expression de sympathie, presque de pitié, a adouci ses traits. Il m’a regardé comme un grand-père regarde son petit-fils. La panique m’a quitté. Subitement, l’idée que cet homme puisse songer à me faire du mal m’a parue absurde.— Je ne puis rien pour toi, hélas ! m’a-t-il avoué avec douceur. Au cours des siècles, des gentilshommes sont venus ici par milliers afin de tenter l’aventure. Aucun d’eux n’a eu l’occasion de raconter ses exploits.Cette forêt est une prison. J’ajouterais : une tombe ! »