Carte fidélité
Mollat Radio
Suggestions de mots clés
Suggestions de contenus éditoriaux
Chargement...
Suggestions littéraires
Chargement...
Un coup de coeur de Mollat
La Grande Sauvagerie
Passé le seuil de La Grande Sauvagerie, le lecteur peut ressentir un vertige bien compréhensible mais c'est aussi dire combien il doit se laisser porter par la grâce serpentine d'une écriture dense et envoûtante, à l'instar de ce lieu-dit du Limousin surplombant le village de Saint-Léonard. D'autres signatures de la maison Verdier qui savent allier la beauté et l'âpreté d'un style au déchiffrement de l'énigme d'un temps perdu et d'une langue obscure (ici le patois) se rappelleront à l'esprit du voyageur : évoquons par exemple Pierre Michon, Pierre Bergounioux, Michèle Desbordes, Mathieu Riboulet, Pierre Silvain...
Placée dès son enfance sous la garde ambiguë d'une lanterne des morts, l'excentrique narratrice Thérèse Gandalonie qui va conter son histoire demeure elle-même partagée entre la fascination et l'interdit devant le secret et la richesse d'un monde oublié qu'elle ne soupçonnait pas. Cet ancien phare, tout à la fois divinité bienveillante et guide de la mémoire des lieux et des hommes, incarne le véritable personnage de ce second roman de Christophe Pradeau. En retrouvant les carnets de son aïeul Jean-François Rameau alors peintre voyageur au XVIIIème siècle appartenant à la lignée de la Grande Sauvagerie, Thérèse Gandalonie deviendra, à son insu et après plus de quarante ans d'errances et de détours, la patiente dépositaire et déchiffreuse de témoins soustraits de la mémoire des vivants.
L'enfance retrouvée à volonté prendra alors les contours de cette terre mythique prestigieuse et redoutable, aussi familière qu'étrangère et pour laquelle la narratrice réapprendra à nommer le mystère « ensauvagé ».
Placée dès son enfance sous la garde ambiguë d'une lanterne des morts, l'excentrique narratrice Thérèse Gandalonie qui va conter son histoire demeure elle-même partagée entre la fascination et l'interdit devant le secret et la richesse d'un monde oublié qu'elle ne soupçonnait pas. Cet ancien phare, tout à la fois divinité bienveillante et guide de la mémoire des lieux et des hommes, incarne le véritable personnage de ce second roman de Christophe Pradeau. En retrouvant les carnets de son aïeul Jean-François Rameau alors peintre voyageur au XVIIIème siècle appartenant à la lignée de la Grande Sauvagerie, Thérèse Gandalonie deviendra, à son insu et après plus de quarante ans d'errances et de détours, la patiente dépositaire et déchiffreuse de témoins soustraits de la mémoire des vivants.
L'enfance retrouvée à volonté prendra alors les contours de cette terre mythique prestigieuse et redoutable, aussi familière qu'étrangère et pour laquelle la narratrice réapprendra à nommer le mystère « ensauvagé ».
