Les journalistes sportifs retracent le parcours de l'équipe de France de football pendant l'Euro 2016. ©Electre 2024

Un mois de passion, un mois de fête, un mois d'émotion.

Du 10 juin au 10 juillet 2016, la France tout entière vibra au rythme de l'Euro et de ses cinquante et un matchs acharnés où, tour à tour, les Espagnols, les Croates, les Italiens, les Allemands et les Français donnèrent le sentiment qu'ils allaient s'imposer, avant que le Portugal décroche le premier titre majeur de sa grande et belle histoire. Ce fut un mois de surprises et de découvertes, avec d'étonnants Hongrois, euphoriques au premier tour, d'incroyables Islandais, tombeurs de l'Angleterre, et de convaincants Gallois, invités surprises du dernier carré.

Il était bien difficile de miser sur l'équipe de France au début de la compétition, tant elle avait connu de déboires, mais les Bleus, de match en match, de victoire en victoire, sont allés chercher une nouvelle finale, grâce notamment aux exploits de Payet, aux démonstrations de Griezmann (sacré meilleur joueur de cet Euro, dont il est aussi, de loin, le meilleur buteur), aux arrêts de Lloris ou aux chevauchées de Sissoko.

Ce mois fut aussi celui de quelques confirmations, comme celles du talent de Gareth Bale ou de l'incroyable solidité du fameux quatuor de la défense italienne, mais aussi de révélations, telles que Renato Sanches, la nouvelle pépite venue de Lisbonne.

Cet Euro 2016 fut donc conclu par la première grande victoire internationale de l'équipe du Portugal, qui a affiché une défense infranchissable et un esprit de corps impressionnant. Malgré la blessure en finale de Cristiano Ronaldo, son joueur providentiel plusieurs fois décisif auparavant, la Selecção a tenu bon jusqu'au bout de la finale, arrachée en prolongation grâce à un but d'Éder.

Ce mois fut aussi l'occasion d'une magnifique fête pour des dizaines de milliers de supporters, au premier rang desquels les Français et les Portugais, bien sûr, mais aussi les fantastiques Irlandais et les enthousiastes Islandais. Ce fut tout cela, l'Euro. Que de beaux souvenirs.