Chroniques sur la crise économique européenne rédigées entre 2008 et 2013. M. Santi voit dans l'austérité budgétaire et la rigueur fiscale une version moderne de la lutte des classes. Le recul de l'Etat, les sauvetages bancaires, la dérégulation ont plongé l'Europe dans la dette. Les citoyens européens paient aujourd'hui le prix d'une crise dont ils ne sont pas responsables. ©Electre 2024
«Austériens de tous les pays : unissez-vous !» Telle est la rengaine servie par les obsessionnels de la rigueur fiscale et budgétaire dont les arguments prennent volontairement des intonations moralisatrices afin de masquer les vrais enjeux, à savoir que les économies budgétaires et le recul de l'État ne feront que distribuer davantage les ressources en leur faveur.
Autoriser aujourd'hui des mesures de relance de la croissance et desserrer ainsi l'étau insoutenable qui étouffe les populations reviendraient en effet à... gaspiller une bonne crise, et à n'en pas tirer parti du point de vue de la rationalisation, de la dérégulation, comme de l'amélioration de la sacro-sainte compétitivité ! Car le néolibéralisme ne sait ni ne peut prospérer que sur la désolation sociale.
Le citoyen européen n'a pourtant pas demandé cette dette publique colossale, et il n'en est pas responsable. Ce ne sont pas les dépenses sociales qui sont coupables d'avoir creusé nos déficits, mais les sauvetages bancaires.
Européens, avez-vous vraiment voulu cette dette ? Êtes-vous conscients que ce débat sur l'austérité n'est que la version moderne de la lutte des classes ?
Paru le : 09/10/2013
Thématique : Economie internationale/mondialisation
Auteur(s) : Auteur : Michel Santi
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : L'esprit économique
Contributeur(s) : Préfacier : Christine Kerdellant
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-343-01765-5
EAN13 : 9782343017655
Reliure : Broché
Pages : 161
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 0.9 cm
Poids: 210 g
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