De l'été 1866 à Odessa, aux alentours de Saint-Pétersbourg en plein hiver 1870, ce récit n'est pas seulement un voyage à travers la Russie, que le cours de l'histoire semble plus que jamais nous faire redécouvrir, mais aussi un prétexte pour une réflexion sur les relations humaines. Un clin d'oeil littéraire à Dostoïevski. ©Electre 2024

Cher Editeur,

A la suite de notre agréable conversation de ce jour, je tiens à fixer par écrit le contenu de nos accords. Je ne suis pas un écrivain mais un homme infiniment amoureux à la recherche d'une femme dont je ne connais que le prénom. Natalia, la profession, hôtesse de l'air intérimaire, et la passion, la lecture de Dostoïevski et, en particulier, de L'éternel Mari ; cette rencontre inénarrable survenue lors d'un vol Moscou-Alma-Ata relève du miracle, du sacré, Vous l'aurez compris : il s'agit pour moi d'une question de survie...

De l'été 1866 à Odessa, aux alentours de Saint-Pétersbourg en plein hiver 1870. ce récit n'est pas seulement un voyage à travers la Russie, que le cours de l'histoire semble plus que jamais vouloir nous faire redécouvrir, mais aussi un prétexte pour une réflexion sur les relations humaines.

Un véritable hommage et clin d'oeil littéraire à Dostoïevski.

Pascal Vrebos est né à Bruxelles en 1952. Il connaît l'ex-Union Soviétique pour y avoir réalisé plusieurs documents-reportages.

Reconnu surtout comme auteur dramatique, traduit, représenté dans de nombreux pays à travers le monde, il enseigne la sémiologie, l'analyse textuelle et l'histoire du théâtre. Homme de radio et de télévision, il est aussi l'auteur de multiples publications, dont les Ultimes entretiens avec Henry Miller.

Sur un air de Glinka est son premier roman. On retrouve chez les personnages de Vrebos le cynisme efficace du dramaturge, qui joue ici, de manière raffinée, avec les diverses subtilités qu'offre la fiction romanesque.

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Parce qu'il existe des textes littéraires remarquables qui ne sont ni tout à fait essais, ni tout à fait fiction, mais un peu les deux, <> se propose d'envisager les êtres et les faits, leur histoire, leur enchaînement et leur complexité de façon ambivalente.

Parce que la réalité est toujours multiple, souvent paradoxale mais jamais neutre ni uniforme, parce que la vérité est parfois invraisemblable et le vraisemblable mensonger, <> offre à la pensée la possibilité de l'hypothèse, du décalage, d'une autre intelligence en quelque sorte, qui lui permette de mieux se déployer. <> tente de restituer au pouvoir de la pensée le monde de l'imaginaire.