Un ouvrage pédagogique, écrit au terme d'une enquête auprès d'une vingtaine d'entreprises solidaires, qui veut convaincre de la nécessité d'une forme de marketing propre au secteur de l'économie sociale et solidaire, sans pour autant se calquer sur les principes du marketing libéral. ©Electre 2024

Les plus dynamiques des entreprises « sociales, alternatives et solidaires » inventent sur le terrain un marketing spécifique que l'on qualifiera de « marketing^sas ». Elles trouvent le moyen de faire du commerce sans perdre de vue leurs valeurs et leurs objectifs sociaux.

En analysant les pratiques et politiques de 20 d'entre elles, ce livre souligne les expériences réussies et donne des clés pour développer les produits^sas ou services^sas, les diffuser auprès des publics consommateurs et assurer une communication efficace, tout en exprimant leurs qualités sociales, alternatives et solidaires.

Face à une économie dominante qui ne parvient à satisfaire que peu de monde, il faut rendre lisibles les alternatives dont les acteurs sociaux et solidaires sont les nouveaux constructeurs.

L'auteur éclaire l'étude de ses expériences complémentaires, celle du marketing classique acquise en tant qu'expert-conseil sur de très nombreux marchés, et celle issue de son implication dans les réseaux de soutien aux créateurs d'entreprises sociales et solidaires.

« Ce livre s'inscrit dans une tradition d'écriture que portent depuis plus d'un siècle les acteurs de l'économie sociale, tradition qui se caractérise par un questionnement praxéologique et politique, par une attention spéciale portée aux pratiques d'entreprises et par une conception du savoir privilégiant les savoirs expérientiels, traits qui la distinguent nettement de la tradition universitaire. Partageant ces qualités, le livre d'Antoine Pillet est destiné à un large public : les chercheurs y trouveront matière à questionner les théories, les acteurs y découvriront des innovations en matière de management et de marketing, les enseignants pourront l'utiliser comme support de leur enseignement et les étudiants découvriront l'économie sociale de façon positive, concrète et dynamique.

C'est suffisamment remarquable pour être salué. »
Jean-François Draperi