Réflexion sur le métier de journaliste à l'heure du triomphe de la société du spectacle, de la concurrence des communicants et de la perméabilité entre éditorialistes et personnel politique. Cependant, ces dérives s'enrailleraient pour peu que les journalistes retrouvent le goût du terrain et du reportage ainsi qu'une certaine responsabilité civique. ©Electre 2024
«C'est une cicatrice personnelle. [...] Le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen se qualifie pour le second tour de la présidentielle. Le premier grand cap de l'ascension du Front national, le début de la fin du tabou. J'ai longtemps tourné dans ma tête ce que nous avons collectivement fait dans les médias, moi y compris, pendant ces mois de mars et d'avril 2002. [...] Notre responsabilité, la mienne y compris, est évidente dans le succès de J.-M. Le Pen. Cela m'a valu plusieurs nuits sans sommeil.»
J.-M. Four examine sans complaisance ni esquive les plaies du métier. Il raconte ce qu'il a vu et vérité : la paresse intellectuelle et le «tourne en rond», l'entre-soi et le triomphe de la société du spectacle. Rien n'est perdu, pour peu que les journalistes retrouvent le goût du terrain, du reportage et d'une certaine passion civique.
Paru le : 22/02/2016
Thématique : Sociologie des médias
Auteur(s) : Auteur : Jean-Marc Four
Éditeur(s) :
Lemieux éditeur
Collection(s) : Mundo médias
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-37344-051-5
EAN13 : 9782373440515
Reliure : Broché
Pages : 150
Hauteur: 17.0 cm / Largeur 12.0 cm
Épaisseur: 1.3 cm
Poids: 130 g
Carte fidélité
Mollat Radio
