en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Pour le psychiatre, le féminin, objet de désir, est refoulé dans les sociétés humaines car source de désordre. Or, c'est par lui qu'est possible l'évolution de la société, faisant de la femme le ferment du progrès. ©Electre 2024
La femme n'est jamais tant célébrée par les poètes, de Pétrarque à Nerval, que lorsqu'elle est inaccessible, idéalisée, absente, ou même morte. En revanche, quand des femmes bien vivantes descendent dans la rue et prennent une part active à la Révolution française, les historiens n'en parlent guère. Les seins nus parmi les plus célèbres de l'histoire de la peinture ne sont pas ceux d'une femme mais ceux d'une allégorie, La Liberté guidant le peuple.
Objet de désir, et de ce fait facteur de désordre, le féminin est refoulé. Souvent, aussi, par les femmes elles-mêmes. Impossible à éradiquer, il est savamment éloigné et rêvé, paré, voilé, ou fantasmé. Toutes les sociétés humaines, patriarcales à de rares exceptions près, mythifient la féminité pour mieux la tenir à distance. Maintenir l'ordre est une fonction d'homme.
Pourtant, engendré par le désir, le désordre lui-même, et tout ce qu'il draine avec lui de remises en question, est aussi un facteur d'évolution. A ce titre, le féminin n'est-il pas le ferment du progrès ? L'histoire, cette fois, ne s'y est pas trompée : partout où l'oppression subie par les femmes s'atténue, les hommes eux-mêmes sont plus libres. Comme si le tableau de Delacroix était moins classiquement allégorique qu'authentiquement visionnaire : qui songerait à représenter la liberté sous des traits masculins ?
Gérard Pommier offre ici un essai singulier, une exploration littéraire et politique de la féminité, dans ce qu'elle a de moins domesticable et de plus séditieux.
Paru le : 27/01/2016
Thématique : Textes de psychanalyse
Auteur(s) : Auteur : Gérard Pommier
Éditeur(s) :
Pauvert
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7202-1544-5
EAN13 : 9782720215445
Reliure : Broché
Pages : 301
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 426 g