En réponse au pamphlet de J. Paulhan Lettre aux directeurs de la Résistance (1951), et afin de réagir à la tendance déjà bien amorcée dans la France du début des années 1950 de passer l'éponge sur la Résistance, J. Cassou publie en 1953 ce texte, rappelant ce que fut l'esprit résistant, et l'exigence morale de quelques-uns qui les a incités à ne pas se résigner et à combattre le nazisme. ©Electre 2024
Écrivain, poète, fondateur du musée d'Art moderne, et l'un des premiers résistants, Jean Cassou (1897-1986) publie en 1953 La Mémoire courte, alors que se pose en France la question de l'amnistie des collaborateurs et que le monde, plongé dans la guerre froide, semble n'avoir le choix qu'entre l'horreur de la dictature stalinienne et la frénésie anti-communiste nord-américaine.
Méditation dédiée à la mémoire de ses camarades tombés pour la liberté, mais aussi attaque violente contre la tentation de « la réconciliation dans l'aveuglement », ce texte tantôt virulent, tantôt teinté de mélancolie, entend rappeler que, pour ceux qui y engagèrent tout, jusqu'à leur vie, la Résistance fut d'abord « un fait moral, absolu, suspendu, pur ».
Paru le : 29/05/2017
Thématique : Seconde guerre mondiale
Auteur(s) : Auteur : Jean Cassou
Éditeur(s) :
Ed. Sillage
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Marc-Olivier Baruch - Préfacier : Marc-Olivier Baruch
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 979-10-91896-60-3
EAN13 : 9791091896603
Reliure : Broché
Pages : 108
Hauteur: 17.0 cm / Largeur 12.0 cm
Épaisseur: 1.0 cm
Poids: 110 g
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