Les esclaves américains, contrairement à ceux des colonies françaises, ont laissé de nombreux écrits autobiographiques. L'auteur étudie comment ces personnes ont réussi à écrire ou à faire écrire puis à publier le récit de leur servitude. Il analyse la place de ces textes dans les Etats-Unis des années 1830 aux années 1860 puis relate les conditions de leur redécouverte au XXe siècle. ©Electre 2024
Contrairement aux esclaves des colonies françaises, les esclaves américains ont laissé de nombreux récits autobiographiques, parus pour la plupart dans les décennies ayant précédé la guerre de Sécession. Ces « récits d'esclaves » (slave narratives) - ceux de Frederick Douglass et William Wells Brown, Sojourner Truth et Harriet Jacobs, Charles Ball et Solomon Northup - font aujourd'hui pleinement partie du canon littéraire américain.
Comment des femmes et des hommes parfois à peine rescapés des plantations sudistes sont-ils parvenus à écrire ou à faire écrire, puis à publier, le récit de leur servitude ? Quelle place ces récits ont-ils occupée dans le champ littéraire et politique des années 1830 aux années 1860 ? Dans quelles conditions ont-ils été redécouverts, après un siècle d'oubli, pendant la seconde moitié du XXe siècle ?
À partir d'études de cas portant sur des récits d'esclaves connus et moins connus, cette étude met à profit les outils de l'histoire du livre pour éclairer les circonstances de publication, de circulation et de réception de ces textes fondateurs de la tradition littéraire africaine-américaine.
Paru le : 17/01/2018
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire
Auteur(s) : Auteur : Mickaël Roy
Éditeur(s) :
ENS Editions
Collection(s) : Métamorphoses du livre
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-84788-968-0
EAN13 : 9782847889680
Reliure : Broché
Pages : 344
Hauteur: 23.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 563 g
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