La vie de M. Albagnac, depuis son enfance à Alger chez les Pères Blancs jusqu'à son ascension dans le monde de l'hôtellerie de luxe en passant par son engagement pendant la Seconde Guerre mondiale dans la 5e DB du général Jean de Lattre de Tassigny. Directeur des hôtels Saint-Georges puis Aletti en Algérie, il gagne la France après l'indépendance pour gérer le Jules César d'Arles à partir de 1975. ©Electre 2024

D'un siècle à l'autre

Cette rétrospective retrace la saga d'une vie exceptionnelle d'un homme simple au grand coeur, couvert de distinctions honorifiques et d'étoiles par de nombreuses chaînes hôtelières, ce qui lui valut le surnom de « César de l'Hôtellerie ».

Il a pratiqué, d'une main de maître, l'excellence de la gastronomie, de la gestion et de la direction d'établissements les plus célèbres.

Il a porté haut le renom de l'hôtellerie et de la gastronomie française dans le monde.

Engagé très jeune, il a servi la cause de son pays d'Alger à Berchtesgaden dans la 5^ème D.B. (fer de lance de l'Armée Française) sous les ordres du prestigieux de Lattre de Tassigny. Conscient que le métier des armes était incompatible avec ses idées pacifistes, il accomplit la dure ascension de la hiérarchie hôtelière.

Orphelin dès l'âge de cinq ans, il fut élevé par les Pères Blancs pour devenir, à force de ténacité et de travail, directeur des plus grands hôtels d'Algérie, le Saint-Georges, l'Aletti, puis après l'indépendance, il fut amené à poursuivre son chemin en Provence : à l'Atlantic à Nice, à l'lmperator de Nîmes et enfin au Jules César d'Arles.

C'est en ce lieu emblématique qu'il entreprit un travail de titan pour devenir le protecteur du vénérable bâtiment historique le Jules César, ancien couvent des Soeurs Carmélites. Cet amoureux du Patrimoine restaura, à ses frais, la Chapelle de la Charité et son retable exceptionnel du XVIIème siècle.

Authentique descendant de la famille Vacquerie, alliée de la famille Victor Hugo par sa fille, Léopoldine Hugo, qui épousa son arrière grand-oncle, Michel Albagnac fit restaurer, également à ses frais, les tombes de sa famille à Villequier en Normandie, près du Musée Victor Hugo, Musée créé dans la maison Vacquerie, celle de la naissance de sa mère.