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Présentation de plus de 2.500 croix funéraires datant du XVIe au XVIIIe siècle, dans la région mosane belge, afin d'appréhender ce patrimoine culturel. L'ouvrage expose l'évolution de l'aménagement et de la migration des cimetières hors des villes qui ont soulevé la question de la propriété des croix funéraires abandonnées. ©Electre 2024
Depuis la fin du 18e siècle, les cimetières ont migré hors de la ville et aujourd'hui, ils quittent également des villages. Pas tous, car dans de nombreux villages de Belgique, le cimetière autour de l'église a gardé sa fonction séculaire. Mais leur aménagement, au cours du 19e siècle, en a bouleversé l'ordre spatial. À la sécularisation des cimetières, leur aménagement a instauré une gestion d'un espace quadrillé d'un parcellaire de concessions privées, reflet d'un nouvel ordre social. Dans cette opération, la question a dû se poser de la suite à réserver aux monuments funéraires en place, mais qu'aucune famille ne réclamait. Elle a dû se poser avec le plus d'acuité dans la région mosane, où la production de croix funéraires de pierre avait été immense et, en conséquence, où ces monuments en déshérence étaient fort nombreux. Assurément, on en a détruit un certain nombre, mais une crainte viscérale du sacré, qui émane du nom d'un mort, écrit de surcroit sur une croix, en a épargné certaines, peut-être dans une proportion importante. Il semble, d'autre part, qu'aucune disposition n'ait été prise pour réglementer ou organiser le sauvetage obligé de l'ensemble des monuments. Dans certains villages, les croix ont été placées à l'extérieur de l'église, dans d'autres, elles ont été encastrées dans les murs de l'église, dans d'autres encore, elles le furent dans les murs du cimetière. Il y a également le cas des cimetières à l'abandon, sans oublier les croix abandonnées dans un coin quelconque des anciens cimetières. Une question de propriété se pose : certaines, dans les murs du cimetière, appartiennent à la commune, certaines, encastrées dans le mur de l'église, appartiennent à la fabrique d'église ou à la commune, et certaines de celles-ci se trouvent dans les murs de monuments classés... Leur survie dépend de celle de l'église, parfois prête à être vendue ou démolie. Elle dépend de la gestion du cimetière par la commune, qui, dans le meilleur des cas, aurait pensé à en dresser l'inventaire. La question est finalement celle de la conscience qu'il s'agit d'un patrimoine et de sa prise en charge. Plus de 2 500 croix funéraires, datant des 16e, 17e et 18e siècles, survivent ainsi, comme notre titre l'écrit : apparemment en déshérence. C'est un patrimoine, un héritage culturel, que le présent ouvrage se propose de faire connaître ou de mieux connaître.
Paru le : 15/01/2018
Thématique : Patrimoine rural et Architecture vernaculaire
Auteur(s) : Auteur : Hadrien Kockerols
Éditeur(s) :
Editions namuroises
Collection(s) : Art funéraire
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-87551-087-7
EAN13 : 9782875510877
Reliure : Cartonné
Pages : 248
Hauteur: 29.0 cm / Largeur 22.0 cm
Épaisseur: 1.8 cm
Poids: 1100 g