en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Un historien analyse la franc-maçonnerie en tant que phénomène social et culturel, à la lumière des sciences humaines. Il aborde la composition des loges au début du XXe siècle, leur attitude face au risque de guerre, l'espoir à la fin du conflit, etc. ©Electre 2025
Hiram et Bellone
Les francs-maçons dans la Grande Guerre (1914-1918)
Ils rêvaient d'un humanisme universaliste, d'une cité idéale, de fraternité entre les peuples, de bonheur du genre humain, mais ils étaient également de leur temps, de leur culture, de leur patrie. Au début du XXe siècle, les francs-maçons du monde oscillaient entre cette double fidélité : l'amour de l'humanité et l'amour de la patrie. Avant la guerre, l'optimisme philosophique maçonnique croyait impossible un conflit généralisé entre États civilisés. Pour l'éviter, les maçons furent nombreux à s'investir dans le mouvement de la paix par le droit, mais les rapprochements des maçonneries de pays antagonistes furent difficiles. Lorsque le conflit éclata, Hiram marcha au canon, et, sauf à la marge, les maçons s'inscrivirent jusqu'à la fin dans l'Union Sacrée. La violence du conflit fut telle qu'on en vint même à nier à celui de l'autre côté de la tranchée la qualité de frère, même si des exemples de fraternisation entre maçons ennemis sont cités. Ce fut également le retour des loges militaires, notamment en Allemagne et au Royaume-Uni et des loges de prisonniers.
La Grande Guerre fut aussi le tombeau d'Hiram. Souvent officiers et sous-officiers, les maçons sont surreprésentés parmi les victimes et les blessés : un maçon mobilisé sur neuf sera tué. Dans l'après-guerre, obédiences et loges étaient dominées par les anciens combattants. La guerre finie, chacun retourna à son roman national : isolationnisme nord-américain, revanche allemande, autoritarisme italien. Néanmoins, la majorité des maçons européens mit ses espoirs dans la Société des Nations. Dans l'esprit de Genève fut créée l'Association maçonnique internationale (AMI), principalement animée par la franc-maçonnerie latino-méditerranéenne. Espoirs de courte durée. Mars et Bellone préparaient des nuées bien pires encore.
Paru le : 09/11/2016
Thématique : Franc-maçonnerie - Histoire et essais
Auteur(s) : Auteur : Yves Hivert-Messeca
Éditeur(s) :
Dervy
Collection(s) : L'univers maçonnique
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 979-10-242-0167-2
EAN13 : 9791024201672
Reliure : Broché
Pages : 281
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 2.4 cm
Poids: 390 g