Réflexions autour des mouvements révolutionnaires en Amérique latine, de l'achèvement de la révolution cubaine par l'entrée des guérilleros à la Havane en 1959 au coup d'Etat chilien de 1973. L'auteure insiste sur le rôle majeur des intellectuels et des écrivains en particulier au sein de ces mouvements, abordant notamment les phénomènes d'identifications et de pratiques collectives. ©Electre 2024
Entre l'arrivée à La Havane des guérilleros vainqueurs de la Sierra Maestra et le renversement de Salvador Allende suivie la cascade de régimes dictatoriaux en Amérique latine, il y a quatorze années prodigieuses. Une période où tout semblait sur le point de changer.
Pour les intellectuels, la volonté de transformation initiée par la Révolution cubaine constitua une invitation à agir pour accélérer ce cours de l'histoire, qui, comme on le pensait à cette époque, allait se conclure par l'épuisement du système capitaliste. L'intelligentsia latino-américaine voulait être l'acteur des nouveaux cours historiques ; les écrivains, tout particulièrement, se sentaient appelés à participer à la « libération de leurs peuples ». Cela signifiait qu'ils devaient se rassembler dans des identifications et des pratiques collectives. Le mot « intellectuel » se déclinait alors au pluriel.
Paru le : 05/12/2018
Thématique : Histoire générale Amérique du Sud
Auteur(s) : Auteur : Claudia Gilman
Éditeur(s) :
Delga
Collection(s) : Essai Amériques
Contributeur(s) : Traducteur : Luis Dapelo
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-37607-155-6
EAN13 : 9782376071556
Reliure : Broché
Pages : 458
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 3.0 cm
Poids: 480 g
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