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Un coup de coeur de Libraires
Gerald Horne, historien américain, nous fait découvrir la vie unique de Paul Robeson dans une biographie extrêmement complète et documentée.
Un coup de coeur de Jérémy Mercier.
Paul Robeson est une figure majeure de l’histoire des Etats-Unis, mais aujourd’hui oubliée. Chanteur, acteur, athlète et militant des droits civiques, sa popularité dépassait les frontières : Etats-Unis, Europe, Afrique, Asie. Il était l’un des pionniers dans les années 1930 et 1940 dans la lutte contre la ségrégation et sera d’ailleurs une source d’inspiration pour la génération suivante de militants des droits civiques comme Martin Luther King et Malcolm X. Victime du maccarthysme, il vivra après la mort de sa femme en 1966 les dix dernières années de sa vie à Harlem dans la pauvreté et l’isolement, victime de nombreux soucis de santé.
Sa curiosité et son goût pour la découverte ont rythmé son existence. En plus d’une carrière aux nombreuses facettes, il nourrissait une véritable passion pour les langues. On rapporte qu'il en maîtrisait entre 19 et 25 et pouvait chanter dans 24 différentes. Il voyait au travers des langues, des arts et des différentes cultures des liens. Il considérait que les influences réciproques de différentes musiques les unes sur les autres témoignent de l’unité du genre humain. Selon lui, les différentes expressions musicales de tous les pays sont autant de maillons inséparables de la même chaîne. C’est cette vision d’une unité dépassant les cultures et les frontières qui structurait sa pensée et ses opinions politiques. Plus qu’une idéologie, Robeson militait avant tout pour un monde plus égalitaire, plus juste, dans lequel chacun serait respecté et ne verrait pas son voisin comme une menace ou un étranger.
Paul Robeson est une figure majeure de l’histoire des Etats-Unis, mais aujourd’hui oubliée. Chanteur, acteur, athlète et militant des droits civiques, sa popularité dépassait les frontières : Etats-Unis, Europe, Afrique, Asie. Il était l’un des pionniers dans les années 1930 et 1940 dans la lutte contre la ségrégation et sera d’ailleurs une source d’inspiration pour la génération suivante de militants des droits civiques comme Martin Luther King et Malcolm X. Victime du maccarthysme, il vivra après la mort de sa femme en 1966 les dix dernières années de sa vie à Harlem dans la pauvreté et l’isolement, victime de nombreux soucis de santé.
Sa curiosité et son goût pour la découverte ont rythmé son existence. En plus d’une carrière aux nombreuses facettes, il nourrissait une véritable passion pour les langues. On rapporte qu'il en maîtrisait entre 19 et 25 et pouvait chanter dans 24 différentes. Il voyait au travers des langues, des arts et des différentes cultures des liens. Il considérait que les influences réciproques de différentes musiques les unes sur les autres témoignent de l’unité du genre humain. Selon lui, les différentes expressions musicales de tous les pays sont autant de maillons inséparables de la même chaîne. C’est cette vision d’une unité dépassant les cultures et les frontières qui structurait sa pensée et ses opinions politiques. Plus qu’une idéologie, Robeson militait avant tout pour un monde plus égalitaire, plus juste, dans lequel chacun serait respecté et ne verrait pas son voisin comme une menace ou un étranger.