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Retraçant l'histoire des liens de l'Etat algérien avec son armée depuis la révolution de 1962, l'auteur met en lumière la responsabilité de cette dernière dans les années de chaos et de guerre civile que le pays a connues à partir de la fin des années 1980. ©Electre 2025
Algérie
Procès d'un système militaire
« L'armée appartient-elle au peuple ou est-ce le peuple qui appartient à l'armée ? »
Comment l'Algérie qui a défié la puissance coloniale française a-t-elle pu sombrer dans le chaos des années 1990 ? Pour répondre à cette question, il faut remonter le temps pour situer la dérive : celle de la primauté du militaire sur le politique et la confiscation de l'indépendance par l'armée des frontières. Le coup d'État contre le GPRA, durant l'été 1962, ouvre une série de violences dont a été victime la volonté populaire et la véritable légitimité historique.
L'armée des frontières, qui prendra le pouvoir, étouffe alors la vie politique, fait taire les divergences, écarte les récalcitrants et élimine les opposants. C'est ainsi que les véritables héros de la Révolution algérienne seront emprisonnés, exilés ou assassinés. Leurs noms seront bannis de l'histoire officielle, laquelle sera dédiée à la gloire des nouveaux maîtres d'Alger.
Mais la société évolue et les contradictions feront éclater le vernis qui cachait la triste réalité algérienne. Le modèle socio-économique et politique n'arrivait plus à contenir les aspirations des masses à plus d'égalité, de liberté et de bien-être social et implosera en octobre 1988.
La révolte du peuple sera détournée à des fins de luttes de clans et de recomposition du régime, au prix de répression et de privation. Le noyau dur du système, l'armée, fera sombrer le pays dans le chaos et la guerre civile.
C'est désarmé et résigné que le peuple assiste le 29 juin 1992 à l'exécution en direct, sur la télévision, du président Mohamed Boudiaf, l'un des pères de la révolution algérienne. Cet assassinat politique finira par enlever tout crédit à l'armée qui prétendait sauver le pays du projet moyenâgeux des islamistes et plongera le pays dans l'épisode le plus sombre de son histoire contemporaine.
Après une décennie de guerre civile s'ensuivront les 20 ans de malédiction de Bouteflika dont la fin de règne inaugure une nouvelle confrontation entre le peuple et l'armée, incarnée par Ahmed Gaïd Salah, un rôle difficile à tenir pour « un héritier par défaut » du « Système ».
Paru le : 03/01/2020
Thématique : Sciences politiques
Auteur(s) : Auteur : Kamel Lakhdar-Chaouche
Éditeur(s) :
VA Editions
Collection(s) : Arcana imperii
Contributeur(s) : Préfacier : Mohamed Lakhdar Maougal - Préfacier : Mohamed Benchicou
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-36093-063-0
EAN13 : 9782360930630
Reliure : Broché
Pages : 301
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 2.5 cm
Poids: 498 g