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Un coup de coeur de Rayon Littérature
Durant deux étés successifs, dans la propriété de Home Place dans le Sussex, le clan Cazalet se croise et se heurte dans ce fief familial. Un régal de cinq cent pages dont on attend qu’une chose : que jamais il ne se finisse.
Les charmants étés anglais, une belle demeure familiale, des enfants qui courent et se chamaillent, d’élégantes dames qui s’adonnent à leurs ouvrages et de beaux messieurs qui conversent des affaires du monde. Voilà bien le portait idéal d’un roman anglais du début du 20ème siècle. Elizabeth Jane Howard le sublime avec cet incroyable chassé-croisé de personnages dont l’existence n’a pas été encore bouleversée par la Seconde guerre mondiale mais qui voit le spectre de la menace peu à peu engloutir les perspectives d’un avenir immédiat et familier.
Les Cazalet, belle et grande famille bourgeoise qui profite de Home Place chaque été sous la houlette du patriarche et de sa femme, tendrement appelés Le Brig et La Duche par leurs proches. Leurs quatre enfants et leurs nombreux petits enfants trouvent à Home Place le répit ou l’ennui, selon qu’ils fuient une école qui mène la vie dure aux jeunes garçons ou qu’on préfère l’excitation de Londres.
Howard évolue avec virtuosité entre chacun de ses personnages alléchant le lecteur d’en savoir plus, de découvrir quels liens unissent vraiment tel un à tel autre, et laissant la part du lion aux enfants de la tribu, plus perspicaces, plus innocents et plus prometteurs que leurs parents. Eux autant qu’Elizabeth Jane Howard ont une longueur d’avance sur le monde qui les entoure.
Les Cazalet, belle et grande famille bourgeoise qui profite de Home Place chaque été sous la houlette du patriarche et de sa femme, tendrement appelés Le Brig et La Duche par leurs proches. Leurs quatre enfants et leurs nombreux petits enfants trouvent à Home Place le répit ou l’ennui, selon qu’ils fuient une école qui mène la vie dure aux jeunes garçons ou qu’on préfère l’excitation de Londres.
Howard évolue avec virtuosité entre chacun de ses personnages alléchant le lecteur d’en savoir plus, de découvrir quels liens unissent vraiment tel un à tel autre, et laissant la part du lion aux enfants de la tribu, plus perspicaces, plus innocents et plus prometteurs que leurs parents. Eux autant qu’Elizabeth Jane Howard ont une longueur d’avance sur le monde qui les entoure.