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Un coup de coeur de Marie-Aurélie
Les femmes de Vittorio, ce sont sa mère, sa sœur, sa femme, ses filles, son ex-femme et sa maitresse... Sept femmes qui attendent leur homme, attablées pour le réveillon de Noël auquel Vittorio tarde à apparaître. Finalement il ne viendra pas et laissera ses femmes se parler, se connaître, se détester et rivaliser. Sans tomber dans l'écueil du jeu de massacre familial, Bonvicini signe une comédie à l'italienne d'une grande finesse.
Vittorio est le grand absent, celui-ci que l’on devine derrière chacune de ses femmes. Sa mère Lucrezia, qui probablement les enterrera tous, tant elle est vive et indépendante ; grande designer Lucrezia est une anticonformiste qui a élevé ses enfants avec beaucoup d’exigences. Francesca, la sœur de Vittorio est professeur de faculté, profondément repliée sur elle-même, mai étrangement elle suscite malgré tout une certaine attirance chez l’une de ses étudiantes…
Ada et Cristina sont l’ex-femme et la femme de Vittorio, mères de chacune de ses deux filles. Elles se détestent bien évidemment, en qualité de ce qu’elles incarnent pour Vittorio, car Ada et lui ont bel et bien divorcé, Ada n’a jamais disparu et est resté la confidente de Vittorio.
Paoletta et Guilia sont les deux filles de Vittorio, aussi différentes que l’est l’amour que semble leur porter Vittorio. Autant Paoletta est obèse que Guilia est fine, Guilia l’adolescente incarne encore la possibilité de l’avenir de la famille. Mais Paoletta, en grande opposition avec les desideratas familiaux, a décidé de ne pas poursuivre ses brillantes études et de ne pas assurer la descendance intellectuelle de ses parents : Vittorio est écrivain, Ada est journaliste. Mais non, Paoletta est chauffeur de taxis.
Et enfin il y a Camilla, car ce portrait de famille serait incomplet si n’y figurait pas la dernière femme de Vittorio : sa maitresse. Camilla est une jeune attachée de presse de la maison d’édition qui publie les romans de Vittorio.
Voilà donc le tableau réunit pour fêter Noël. Sept femmes qui attendent et dont l’attente sera déçue. Vittorio ne viendra pas, ne rentrera pas. Il faudra apprendre à vivre sans dépendre de ce génitif.
Ada et Cristina sont l’ex-femme et la femme de Vittorio, mères de chacune de ses deux filles. Elles se détestent bien évidemment, en qualité de ce qu’elles incarnent pour Vittorio, car Ada et lui ont bel et bien divorcé, Ada n’a jamais disparu et est resté la confidente de Vittorio.
Paoletta et Guilia sont les deux filles de Vittorio, aussi différentes que l’est l’amour que semble leur porter Vittorio. Autant Paoletta est obèse que Guilia est fine, Guilia l’adolescente incarne encore la possibilité de l’avenir de la famille. Mais Paoletta, en grande opposition avec les desideratas familiaux, a décidé de ne pas poursuivre ses brillantes études et de ne pas assurer la descendance intellectuelle de ses parents : Vittorio est écrivain, Ada est journaliste. Mais non, Paoletta est chauffeur de taxis.
Et enfin il y a Camilla, car ce portrait de famille serait incomplet si n’y figurait pas la dernière femme de Vittorio : sa maitresse. Camilla est une jeune attachée de presse de la maison d’édition qui publie les romans de Vittorio.
Voilà donc le tableau réunit pour fêter Noël. Sept femmes qui attendent et dont l’attente sera déçue. Vittorio ne viendra pas, ne rentrera pas. Il faudra apprendre à vivre sans dépendre de ce génitif.
