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Un coup de coeur de Alexandre Delacotte
“Je dessine des monstres - bien gentils, bien doux, bien inoffensifs - bien ridicules à côté des monstres vrais et vivants qui bouleversent maintenant le monde.” Léopold Chauveau, 1939.
Le Musée d'Orsay et la réunion des musées nationaux publient en 2020 ce beau livre regroupant les "paysages monstrueux" de Léopold Chauveau (1870-1940). Le format "paysage" et la reliure permettent une lecture très agréable de ces dessins colorés, réalisés à l'encre et à l'aquarelle.
Léopold Chauveau commence à dessiner et sculpter à l’âge 40 ans, après avoir été médecin. Il peint ses monstres entre 1920 et 1940. Les atrocités de la guerre et les drames familiaux qu'il a connus participèrent certainement à la création de ce monde imaginaire où ces monstres semblent posséder leurs propres lois de développement, d'existence. En effet ces êtres prennent parfois la forme d'une pierre, d'un rocher, d'une plante, d'un arbre ou encore d'une colline. Nous ne trouvons aucune trace de narration dans ses dessins et l'ensemble des affects de ces créatures donne l'impression de provenir quasi uniquement de leur regard.
Comme lecteur nous nous retrouvons face à une pluralité de contextes que nous pouvons associer à différentes émotions telles que la joie, la peur, la sérénité, la crainte ou encore l'angoisse tant leurs états et attitudes peuvent exprimer une forme de contemplation, d'interrogation, de violence, voire de bienveillance ou de douceur.
Léopold Chauveau commence à dessiner et sculpter à l’âge 40 ans, après avoir été médecin. Il peint ses monstres entre 1920 et 1940. Les atrocités de la guerre et les drames familiaux qu'il a connus participèrent certainement à la création de ce monde imaginaire où ces monstres semblent posséder leurs propres lois de développement, d'existence. En effet ces êtres prennent parfois la forme d'une pierre, d'un rocher, d'une plante, d'un arbre ou encore d'une colline. Nous ne trouvons aucune trace de narration dans ses dessins et l'ensemble des affects de ces créatures donne l'impression de provenir quasi uniquement de leur regard.
Comme lecteur nous nous retrouvons face à une pluralité de contextes que nous pouvons associer à différentes émotions telles que la joie, la peur, la sérénité, la crainte ou encore l'angoisse tant leurs états et attitudes peuvent exprimer une forme de contemplation, d'interrogation, de violence, voire de bienveillance ou de douceur.