en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
En 1919, une convention favorisant le travail des migrants polonais en France est signée. Les ouvriers demandèrent alors l'ouverture de cours en langue d'origine pour leurs enfants. La question est abordée en 1924 lors de la Conférence franco-polonaise à Paris, à la suite de quoi le Comité central des houillères de France invite les employeurs à mettre en place ce type d'enseignement. ©Electre 2025
La scolarité des enfants d'immigrés Polonais
Société métallurgique de Normandie et Société des mines de Soumont 1919-1939
En 1919, une convention qui visait à favoriser l'envoi de travailleurs polonais en France était signée. Dans ce texte, rien n'était indiqué sur la scolarisation des enfants de ces ouvriers, alors ces derniers, encouragés par les autorités polonaises en France, vont demander des ouvertures de cours en langue d'origine auprès de leurs employeurs pour leurs enfants.
L'idée du provisoire et l'espoir d'un proche retour au pays régnaient alors dans tous les esprits. Dès le début des années 1920 et face à cet impensé de la question scolaire, les autorités françaises durent faire face à des mises en place de cours polonais, entre autres sous l'égide des compagnies minières. L'État polonais, de son côté, se penchait aussi sur cette question ; et, en 1924, l'ouverture de cours de langue et culture polonaise pour les enfants d'immigrés était évoquée lors de la Conférence franco-polonaise qui se tenait à Paris. Les autorités françaises refusèrent, à ce moment, de légiférer et d'institutionnaliser ces apprentissages. Mais, pour ne pas heurter cet important partenaire polonais, le Comité central des houillères de France rédigea une lettre où il invitait les employeurs à mettre en oeuvre ce type d'enseignement.
L'étude des communautés polonaises installées dans les espaces industriels et paternalistes basés près de Caen (Société métallurgique de Normandie et Société des Mines de Soumont) et des classes de polonais qui étaient instituées permet de comprendre en quoi consistaient ces classes pour enfants polonais (contexte, organisation, financement), mais aussi en quoi ces enseignements s'inscrivaient contre une volonté d'intégration.
Cet ouvrage offre ainsi un panorama sur ce qu'était la stara emigracja, ce courant migratoire qui vit arriver des centaines de milliers de Polonais en France entre 1919 et 1939.
Paru le : 16/03/2020
Thématique : Histoire de l'école
Auteur(s) : Auteur : Jean-Luc Sochacki
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Enfance, éducation et société
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-343-19682-4
EAN13 : 9782343196824
Reliure : Broché
Pages : 245
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.4 cm
Poids: 413 g