Sous la forme d'une lettre ouverte écrite pendant les répétitions d'un spectacle, l'auteur décrit sa relation au monde du cirque. Un carnet de dessins représente les circassiens en activité. ©Electre 2024
Je ne sais pas pourquoi, ce que j'aime le mieux au cirque, ce sont les répétitions. Je crois que je suis plus ému de ces moments où les gens ne savent pas encore faire, où ils essaient, où ils tremblent, où ils poussent des petits cris.
C'est qu'au cirque, quoi qu'on pense, le sujet est l'imperfection.
L'imperfection comme un autre mot pour dire l'humanité, pour dire les élans, la timidité, l'exubérance, ce qui fait qu'on parle fort ou qu'on parle bas sans savoir pourquoi, qu'on se tait, qu'on tourne le dos quand on veut regarder en face, qu'on baisse les yeux, qu'on ne sait pas si on sait faire mais qu'on essaie quand même...
Oui, c'est cela que le cirque raconte. Il n'est pas là pour nous éblouir, mais pour nous rendre, qu'on soit sur la piste ou bien qu'on la regarde, à notre humanité commune.
Paru le : 24/08/2020
Thématique : Essais albums sur le théâtre
Auteur(s) : Auteur : Gilles Cailleau
Éditeur(s) :
Centre national des arts du cirque
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Illustrateur : Kim Marro - Photographe : Erwan Tarlet
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-908043-32-7
EAN13 : 9782908043327
Reliure : Broché
Pages : 51
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 0.6 cm
Poids: 0 g
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