Des analyses pluridisciplinaires mettant en parallèle des récits génocidaires ou exiliques pour comprendre le rôle de l'écrit dans la transmission des horreurs et des violences. Les mots ne peuvent parfois pas retranscrire la réalité ce qui peut mener à une société et à des représentants politiques ignorant une situation et à des populations marginalisées qui restent persécutées. ©Electre 2024
Violence et récit
Dire, traduire, transmettre le génocide et l'exil
Face au désastre, peut-il y avoir un récit ? Au sortir du camp de Buchenwald, à l'heure des dizaines de milliers de morts en Méditerranée, que dire, que traduire, que transmettre ? Le récit peut-il prendre forme lorsqu'il s'agit d'attester du mal et de la cruauté, dont la conflagration mine l'écrit ? La violence empêche le récit lorsque les mots manquent radicalement pour dire l'expérience génocidaire ou exilique. Elle l'abîme, tant sa transmission et son écoute sont hypothéquées par le déni et le silence de la société qui le recueille. À travers l'étude de plusieurs formes de récits - chroniques de ghetto, récits de guerre ou poèmes et fictions - émerge l'inconscient de l'Histoire qui ne cesse de traduire les expériences de domination et de persécution de populations marginalisées. Comment décentrer la violence pour rendre le récit audible ? Les dispositifs d'écoute, d'interprétariat et de transmission se renouvellent. Ce livre apporte une lecture inédite des récits de violence, en proposant un parallèle entre les violences génocidaires et les exils contemporains dans une perspective résolument pluridisciplinaire.
Paru le : 02/12/2020
Thématique : Sociologie pénale
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Hermann
Collection(s) : Questions sensibles
Contributeur(s) : Directeur de publication : Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 979-10-370-0636-3
EAN13 : 9791037006363
Reliure : Broché
Pages : 276
Hauteur: 23.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.6 cm
Poids: 418 g
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