en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Au XIXe siècle, la caricature connaît une expansion perçue comme une menace pour la peinture, d'autant que des artistes tels que Goya ou David s'y adonnent. Elle s'affranchit de ses intentions initiales pour devenir un langage formel qui s'affirme au XXe siècle. A travers la peinture de Courbet, Ensor ou Picasso, l'auteur analyse comment la caricature devient l'espace d'invention du caricatural. ©Electre 2024
Depuis la Renaissance, les peintres ont pratiqué la caricature, d'abord comme un jeu d'atelier, puis comme une intervention politique et sociale à destination de l'opinion publique, à la faveur des Lumières et de la Révolution française. Tout au long d'un XIXe siècle attaché aux normes, aux genres et aux hiérarchies, qui a été le siècle de la reproductibilité technique des images et de la densification de leur circulation, le champ artistique s'est trouvé confronté à l'inflation des images satiriques. Grimaçante et expressive, la caricature a connu une expansion inédite, qui a d'abord été perçue comme une menace pour la peinture, d'autant que Hogarth, Goya, David, Delacroix ou Daumier s'y adonnaient.
Progressivement, cet objet partisan et utilitaire, doté d'une faible légitimité artistique et culturelle, considéré comme ingrat et régressif, quand il ne passait pour vulgaire, a pourtant été disjoint de ses intentions initiales - le comique, la polémique et la critique -, pour devenir un langage formel. De la sorte, les procédés usuels de l'image satirique - la déformation, l'exagération, l'altération ou la condensation - se sont institués en moyens plastiques, selon un double processus de translation et de déterritorialisation qui caractérise aussi la modernité de Courbet, Cézanne ou Ensor.
Cet essai analyse comment, dans l'historiographie, la critique d'art et la pratique même des artistes, la caricature et son arsenal de dérèglements sont devenus, jusqu'au XXe siècle, le lieu d'invention du caricatural, comme en témoignent les oeuvres de Rouault, Klee, Grosz, Picasso, Erré, Basquiat ou Combas.
Paru le : 12/05/2021
Thématique : Histoire de la peinture
Auteur(s) : Auteur : Bertrand Tillier
Éditeur(s) :
Hazan
Collection(s) : Bibliothèque Hazan
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7541-1203-1
EAN13 : 9782754112031
Reliure : Broché
Pages : 232
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.3 cm
Poids: 356 g