Correcteur dans la presse parisienne, l'auteur dresse un état des lieux de son métier soulignant son évolution et les transformations des conditions d'exercice. Il déplore la marginalisation et la précarisation, entre salariés payés à la tâche et exploitation microentrepreneuriale, et dénonce une forme de libéralisme sous le vernis de la culture et des savoirs attachés à l'image de la profession. ©Electre 2024
Correcteurs et correctrices, entre prestige et précarité
Des scriptoria de l'époque médiévale aux cassetins en télétravail, le vieux métier de correcteur n'a pas fondamentalement changé. Malgré les transformations technologiques et industrielles, le correcteur ou la correctrice est toujours celui qui valide tant sur le fond que sur la forme tout texte publié, quel que soit son support, afin d'en rendre la lecture la plus aisée et agréable possible. Les conditions d'exercice, elles, ont en revanche profondément changé et, si le métier est toujours reconnu, il est désormais en grande partie implanté dans les marges précarisées du monde du travail, entre salariat payé à la tâche et exploitation « microentrepreneuriale ». Disséquer ces transformations, c'est mettre en lumière cette précarité de l'ombre, qui s'est installée dans le secret des grandes maisons d'édition et des entreprises de presse, pour donner à voir ce qu'il y a derrière le vernis de la culture et des savoirs : une chaîne de production où s'épanouit une forme de libéralisme sauvage.
Paru le : 19/08/2021
Thématique : Essais Scientifiques Edition, reliure et mise en page
Auteur(s) : Auteur : Guillaume Goutte
Éditeur(s) :
Libertalia
Collection(s) : Poche
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-37729-220-2
EAN13 : 9782377292202
Reliure : Broché
Pages : 83
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 11.0 cm
Épaisseur: 0.7 cm
Poids: 76 g
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