Une étude de l'influence de la politique sur l'organisation et la dynamique de l'espace philosophico-universitaire et sur les débats des philosophes en Argentine, gouvernée alors par Juan Domingo Peron, de 1943 à 1952. En 1949, à Mendoza, se tient le Congrès national de philosophie, moment clé où les deux champs interfèrent l'un sur l'autre ainsi que le montre l'auteure. ©Electre 2024
« Notre philosophie tente de rétablir le sens de plénitude de l'existence », annonce le président Juan Domingo Perón en s'adressant aux philosophes du monde entier qui participent au Congrès national de philosophie de Mendoza en 1949. Par son discours, le président de l'Argentine se transmute en « philosophe pratique » - comme lui-même se désigne - et transforme radicalement la réunion savante.
Dans le contexte de la guerre froide, ce Congrès national de philosophie est l'occasion de rendre publique la troisième position de son gouvernement. Non sans ambiguïté, le congrès de philosophie est l'une des tentatives parmi d'autres du gouvernement péroniste pour approcher les intellectuels, à une époque où l'espace intellectuel, fortement politisé, se professionnalise et dessine ses frontières disciplinaires.
De l'espace intellectuel au sens large, en passant par l'espace universitaire, l'auteure explore dans ce travail la manière dont la politique agit sur l'organisation et la dynamique de l'espace philosophique aussi bien que les débats des philosophes.
Paru le : 14/10/2021
Thématique : Histoire générale Amérique du Sud
Auteur(s) : Auteur : Lucia Ana Belloro
Éditeur(s) :
IHEAL CREDA
Collection(s) : Chrysalides
Contributeur(s) : Préfacier : Olivier Compagnon
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-37154-121-4
EAN13 : 9782371541214
Reliure : Broché
Pages : 186
Hauteur: 20.0 cm / Largeur 13.0 cm
Épaisseur: 1.2 cm
Poids: 233 g
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