Un voyage à travers les siècles et les cultures autour de la mort, montrant qu'il existe une multitude de manières de disparaître, que ce soit physiquement, socialement, symboliquement ou artistiquement. La mort peut ainsi selon les cultures apparaître joyeuse (Catrina mexicaine), sulfureuse (Maman Brigitte dans le vaudou) ou torturée (la divinité japonaise Izanami). ©Electre 2024

Dans l'Histoire des hommes, depuis Néandertal jusqu'à nos jours, il n'existe pas une mort, mais une multitude de façon de disparaître, que ce soit physiquement, socialement, mémoriellement, symboliquement, chamaniquement ou artistiquement.

De même, il n'y a pas une mort, mais de nombreux visages qui peuvent la rendre moins effrayante et plutôt joyeuse, comme la Catrina mexicaine, parfois sulfureuse, telle Maman Brigitte dans le vaudou, ou affreuse et torturée comme la pauvre Izanami japonaise... Il y en a tant qu'il est impossible de toutes les observer mais, à travers les siècles et les cultures évoquées dans cet ouvrage, vous pénétrerez dans un monde peuplé de souvenirs et de monuments laissés par nos ancêtres grâce à leurs écrits, leurs secrets enfouis sous terre et leurs constructions qui interpellent. César rapporte que les druides enseignaient à leurs élèves qu'un dieu tout-puissant les façonnait pour les renvoyer sur Terre après leur mort. Promesse de réincarnation, d'évolution spirituelle auprès des dieux, retour au néant ou à une source originelle étincelante... que se passe-il après la mort ? Au fil du temps, les peuples du monde ont décrit des phénomènes intangibles que seul le croyant peut matérialiser dans notre réalité.

Et si la véritable mort était l'oubli ? En ce cas, puissent ces lignes ouvrir un portail vers un infini aussi mystérieux que le sont les trous noirs de notre espace. Franchirez-vous le pas ?

Saviez-vous que les Romains pensaient que la mort était une souillure qui touchait la famille du défunt, que les rituels funéraires devaient permettre à celle-ci de revivre socialement et au mort de ne pas hanter les vivants ?

Saviez-vous que les Parsis d'Inde refusent l'inhumation, l'immersion et l'incinération parce qu'ils considèrent le corps mort impur au point de ne pas vouloir entacher les éléments primordiaux ?

Saviez-vous encore que les funérailles traditionnelles basques, dont le maître de cérémonie était une femme, la benoîte, gardaient une forte prégnance païenne jusqu'à ce que la dernière expire en 1991, à l'âge de 87 ans ?

Avez-vous déjà entendu parler du nécrophone, cet instrument formidable que Thomas Edison conçut afin d'enregistrer la voix des morts, un ancêtre de la pratique moderne de la transcommunication instrumentale ?

Les momies sokushinbutsu vous inspirent-elles crainte ou fascination ?

Connaissez-vous Kuélap, la cité-cimetière dans laquelle prospéraient les Indiens chachapoyas ?