Le 25 mars 2019, des militants antiracistes empêchent une représentation de la pièce Les suppliantes d'Eschyle à la Sorbonne. La troupe Démodocos aurait le tort de maquiller ses comédiens en se livrant à la pratique du blackface. Le metteur en scène revient sur son parcours et livre sa réflexion sur l'importance de préserver le théâtre des Grecs, malmené par la censure et le numérique global. ©Electre 2024
D'Homère aux Suppliantes
Il y a 2500 ans, on n'avait pas imaginé qu'un jour Eschyle serait censuré. C'est arrivé à Paris en 2019. La troupe de Philippe Brunet allait jouer pour la troisième année ses Suppliantes, en Sorbonne. Mais le soir du spectacle, le 25 mars, la Sorbonne fut bloquée, les comédiens, malmenés, par des étudiants et des militants appelés par des organisations « antiracistes ». L'affaire a enflammé la presse.
La compagnie, qui masque et maquille ses comédiens, et qui leur fonce la peau dans cette pièce et dans d'autres, se livrerait à une pratique dite de blackface.
Deux ans après, on ne sait si le théâtre aura le droit de renaître sous la forme que lui ont donnée les Anciens. C'est l'occasion pour l'helléniste de revenir sur son parcours et d'expliquer pourquoi, à rebours des militantismes identitaires, il faut sauver le théâtre des Grecs.
Paru le : 03/03/2022
Thématique : Essais albums sur le théâtre
Auteur(s) : Auteur : Philippe Brunet
Éditeur(s) :
Favre
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-8289-1941-2
EAN13 : 9782828919412
Reliure : Broché
Pages : 190
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 13.0 cm
Épaisseur: 1.6 cm
Poids: 239 g
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