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Un coup de coeur de Rayon jeunesse
Les belles amitiés naissent parfois dans les recoins les plus sombres...
Emilia, dite Loupiote, est la fille du gardien de phare. Son père est infirme d’une jambe et c’est à elle que revient la charge d’allumer et éteindre les lumières matin et soir. Or, un jour, elle oublie d’acheter des allumettes et ce simple oubli va transformer sa vie. Parce qu’elle n’a pas allumé le phare, un bateau va s’échouer, une enquête sera menée, on découvrira qu’elle fait le travail de son père et qu’en plus, il la bat. Des personnes bien intentionnées jugent bon de l’éloigner et de la faire engager comme bonne dans la maison noire, sombre et grande bâtisse censée abriter un monstre…
Le choc est brutal et le changement radical. Mais sous leurs dehors bourrus, Nick, Martha et Lennie son fils, qui entretiennent la maison en l’absence du maître, se révèlent accueillants et généreux et seront de précieux alliés pour la jeune fille.
Restent l’odeur de poisson pourri à l’étage, les bruits inquiétants, les pleurs et les cris au milieu de la nuit… Trop curieuse, Loupiote va rapidement découvrir l’existence du fils infirme du Maître, trop difforme pour être exposé au regard des autres. Sauvage et méchant, il fait une peur bleue à Lennie. C’est donc Emilia qui va s’en occuper et progressivement l’apprivoiser. Grâce à elle, à sa joie de vivre communicative, elle va faire entrer le soleil et le bonheur dans cette maison ; mais a-t-elle seulement le droit de faire ça ?
La fille du phare, avec son écriture poétique et son charme un peu surannée, n’est pas sans rappeler Le Jardin secret de Burnett. Il s’en dégage une incroyable bienveillance, un souffle d’aventure et surtout la volonté farouche d’affirmer son droit à la différence. Chaque personnage est une vraie rencontre : bons ou mauvais, ils sont incarnés, vivants et attachants.
Ce roman, envoûtant à bien des égards, est une petite merveille à découvrir à partir de 11 ans.
Le choc est brutal et le changement radical. Mais sous leurs dehors bourrus, Nick, Martha et Lennie son fils, qui entretiennent la maison en l’absence du maître, se révèlent accueillants et généreux et seront de précieux alliés pour la jeune fille.
Restent l’odeur de poisson pourri à l’étage, les bruits inquiétants, les pleurs et les cris au milieu de la nuit… Trop curieuse, Loupiote va rapidement découvrir l’existence du fils infirme du Maître, trop difforme pour être exposé au regard des autres. Sauvage et méchant, il fait une peur bleue à Lennie. C’est donc Emilia qui va s’en occuper et progressivement l’apprivoiser. Grâce à elle, à sa joie de vivre communicative, elle va faire entrer le soleil et le bonheur dans cette maison ; mais a-t-elle seulement le droit de faire ça ?
La fille du phare, avec son écriture poétique et son charme un peu surannée, n’est pas sans rappeler Le Jardin secret de Burnett. Il s’en dégage une incroyable bienveillance, un souffle d’aventure et surtout la volonté farouche d’affirmer son droit à la différence. Chaque personnage est une vraie rencontre : bons ou mauvais, ils sont incarnés, vivants et attachants.
Ce roman, envoûtant à bien des égards, est une petite merveille à découvrir à partir de 11 ans.