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Un coup de coeur de Libraires BD - Manga
Slick revêt costume, fedora et colt 45 pour une ultime fois. Arrivera t-il à se défaire de l'emprise de Rex et à regagner sa liberté ?
Bienvenue dans les années 50 ! Installez-vous confortablement et sortez vos plus beaux costumes pour observer de magnifiques danseuses burlesques dont vous pourrez sûrement deviner les courbes au travers des volutes de fumée de cigarettes envahissant l’air au même titre que les voix des sublimes chanteuses. Vous pourriez même assister à une échauffourée entre piliers de bar, observer des policiers accepter de généreux pots de vin glissés dans leur uniforme, deviner une crosse de pistolet derrière la veste d’un porte flingue ou encore de discrets baisers volés entre vétérans bourrus et ravissantes danseuses. Bienvenue dans Noir Burlesque !
Une fois n’est pas coutume, nous retrouvons Terry Slick dans de beaux draps. Ce dernier doit encore une petite fortune au parrain de la mafia locale. Un dernier coup pour rembourser sa dette ? Terry accepte alors de dérober un tableau cher au cœur d’un rival mafieux italien pour faire chanter ce dernier. Mais est-ce que tout va se dérouler comme prévu ? Rien n’est moins sûr… Pendant ce temps, la superbe Caprice poursuit un tout autre objectif personnel dont l’issue pourrait bien lui être fatale.
La voici enfin entre vos mains ! La suite et fin du diptyque Noir Burlesque amorcé l’année dernière. Portant toujours la casquette de scénariste, dessinateur et coloriste, Enrico Marini nous livre ici une fin détonnante pour ce polar urbain fiévreux. Les arcs des personnages sont certes simples mais tous accomplis, tous ont poursuivi leur propre route et ont répondu à leur propre enjeux : vendetta personnelle, dette ou recherche de liberté.
Le tout magnifié par une association noir/blanc/rouge du plus belle effet.
Marini confirme la réussite du premier volume avec cette fin inscrite dans la plus pure tradition des polars noirs hard-boiled chère à Howard Hawks et autre Humphrey Bogart. Mettez vos imperméables, vos plus beau fedora, resserrez les cravates et, à défaut du mythique tommy-gun de Al Capone, dégainez ces deux ouvrages pour leur trouver une place de choix au sein de votre bibliothèque.