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Un coup de coeur de Alicia
Un soir, Kaspar libraire berlinois de 70 ans, retrouve sa femme Birgit morte dans la baignoire de leur salle de bain. Elle laisse derrière elle la pièce de la maison où elle aimait passer du temps seule à écrire. Dans les papiers qui lui appartiennent, Kaspar découvre alors un secret bien gardé : sa vie bascule.
Kaspar et Birgit se rencontrent en 1964 en RDA. Les deux jeunes étudiants tombent fous amoureux l'un de l'autre, et en 1965, Birgit décide de fuir l'Est pour l'Ouest où vit Kaspar. Ce qu'elle n'avouera jamais à son compagnon, c'est que quelques temps avant leur rencontre et sa fuite, un bébé est né d'une précédente histoire, une petite fille qu'elle est obligée d'abandonner. Chaque jour qui suit son décès, Kaspar plonge un peu plus dans les différents écrits de sa femme, et apprend ainsi qu'elle a toujours souhaité retrouver cette enfant sans pour autant ne jamais se lancer par peur de ne pas la trouver, d'être rejetée. Il décide alors qu'il mènera lui-même cette quête, comme un dernier hommage à l'amour de sa vie, pour tenter de se consoler de ses regrets et de sa culpabilité de peut-être avoir raté quelque chose pour la sauver.
Au terme de longues recherches, Kaspar finit par retrouver Svenja, elle-même devenue mère d'une jeune fille prénommée Sigrun. Les deux femmes évoluent dans le milieu völkisch, un courant nationaliste perméable à l'idéologie nazie. Kaspar comprend alors très vite que cette relation qu'il espérait tant tisser sera compliquée au vue des différences idéologiques énormes qui les séparent. Pourtant, un lien ténu va se tisser entre lui, le grand-père adoptif et Sigrun, sa petite-fille surprise.
Petit à petit, la relation prend forme, laissant de plus en plus de place à l'affection et à la construction d'un lien solide. Kaspar lui ouvre les portes de la culture, tentant par tous les moyens de faire sortir cette enfant de ce milieu extrémiste dans lequel elle a été élevée jusque là. Place à la littérature, à l'art, à la musique... La culture sera leur moyen de communication pour s'apprivoiser l'un l'autre sans se brusquer.
Alternant entre le passé et le présent, la division et la réconciliation, Schlink nous offre un grand roman plein de tendresse et dresse le portrait difficile de cette partie de la jeunesse allemande d'aujourd'hui, réceptive aux diverses théories du complot, considérant les nazis comme les victimes de l'Histoire.
Au terme de longues recherches, Kaspar finit par retrouver Svenja, elle-même devenue mère d'une jeune fille prénommée Sigrun. Les deux femmes évoluent dans le milieu völkisch, un courant nationaliste perméable à l'idéologie nazie. Kaspar comprend alors très vite que cette relation qu'il espérait tant tisser sera compliquée au vue des différences idéologiques énormes qui les séparent. Pourtant, un lien ténu va se tisser entre lui, le grand-père adoptif et Sigrun, sa petite-fille surprise.
Petit à petit, la relation prend forme, laissant de plus en plus de place à l'affection et à la construction d'un lien solide. Kaspar lui ouvre les portes de la culture, tentant par tous les moyens de faire sortir cette enfant de ce milieu extrémiste dans lequel elle a été élevée jusque là. Place à la littérature, à l'art, à la musique... La culture sera leur moyen de communication pour s'apprivoiser l'un l'autre sans se brusquer.
Alternant entre le passé et le présent, la division et la réconciliation, Schlink nous offre un grand roman plein de tendresse et dresse le portrait difficile de cette partie de la jeunesse allemande d'aujourd'hui, réceptive aux diverses théories du complot, considérant les nazis comme les victimes de l'Histoire.