en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Une étude de la judaïté dans l'oeuvre de Maurice Blanchot, s'attardant également sur ses positions politiques et son engagement. ©Electre 2024
L'oeuvre de Maurice Blanchot est entrée dans l'ère du soupçon. Sa trajectoire - de l'engagement nationaliste et des articles antisémites d'avant-guerre à la fascination pour le judaïsme et à la solidarité jamais démentie pour Israël - continue de provoquer l'incompréhension. Blanchot aurait, selon certains critiques, effectué un retournement analogue à celui qui l'a mené de l'extrême droite à l'extrême gauche « communisme de pensée » des années d'après-guerre. L'antisémitisme des années trente se serait inversé en philosémitisme - terme aux connotations tendancieuses. Des essais récents ont réactivé le soupçon, allant jusqu'à faire de Blanchot un Heidegger français.
Le présent essai s'inscrit en faux contre de telles interprétations. Dès 1938, Blanchot cesse toute intervention politique dans la presse. Pendant la guerre, alors due se déchaînent les pamphlétaires antisémites, il écrit, certes, de 1941 à 1944, dans le maréchaliste Journal des débats, mais pour y parler exclusivement de littérature, en évoquant Freud, Kafka et Thomas Mann, tous auteurs qui figuraient sur la liste Otto. Entre les lignes, se tisse une critique de l'époque qu'il faut apprendre à déchiffrer, tandis que dans un roman tel que Thomas l'obscur (1941), taxé de « littérature juive » par la presse collaborationniste, s'invente un nouveau rapport à la langue.
La thèse de cet essai est que Blanchot vient à la littérature par la reconnaissance de l'étranger et que la littérature devient progressivement, pour lui, synonyme de cette altérité fondatrice dont la judaïté constitue le site.
Paru le : 17/02/2023
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire
Auteur(s) : Auteur : Gisèle Berkman
Éditeur(s) :
le Bord de l'eau
Collection(s) : Judaïsme
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-35687-915-8
EAN13 : 9782356879158
Reliure : Broché
Pages : 181
Hauteur: 20.0 cm / Largeur 13.0 cm
Épaisseur: 1.5 cm
Poids: 218 g