Un univers décalé sur une planète jaune, où les deux héros, Zaza et Antoine, croisent entre autres Zork, le vieux cyborg amoureux, et son petit chien électronique, Kratso, Myriam, la marchande de graines, de poissons rouges et d'oiseaux, ou encore Sacha, le SDF mélomane amateur de chant grégorien. ©Electre 2024

Ciudad

Attention, cet ouvrage n'est ni un roman de science-fiction ni un roman fantastique ! Même si l'histoire se passe sur une planète jaune...

On ne sait si elle commence ou si elle finit. Elle se déroule au XXI^e siècle, à moins que ce ne soit le XXIII^e ou bien les deux !

Elle a une foultitude de personnages. C'est un roman de personnages !

On y rencontre Zork, un vieux cyborg amoureux, ci-devant humain, et son petit chien électronique, Kratso, y côtoie un vieux sage, à moins qu'il ne s'agisse d'un vieux fou, ainsi que le dernier savant de la Terre.

Parlons-en de notre planète bleue, il n'en reste plus qu'un souvenir, pire, elle est devenue jaune. On y trouve Myriam, flamboyante marchande de graines, de poissons rouges, et d'oiseaux... Tour à tour épouse, lesbienne, maman !

Un coeur gros comme ses nichons, de l'amour maternel à revendre...

Autour d'elle tout un bestiaire : le chat Figaro, et Stanislas le perroquet qui chante « Dors mon p'tit quinquin ». En chti, comme il se doit.

Et des dizaines de piafs.

On y croisera également un couple d'artistes des terrasses de bistro, Sylvain et Minerve, flanqués de leur chien Verdun, ainsi que Sacha, un SDF mélomane qui aime tant le chant grégorien... accompagné d'un vieux bâtard dont on ignore le nom.

Et puis il y a Isma, « qui est Brel comme un soleil », l'amour fou de Zork.

Sans oublier les obscurs, les sans-grades. Nous, les humains...

Venons-en maintenant aux deux sans qui rien n'est possible.

Tout d'abord le bel amoureux, Antoine.

Enfin, le personnage principal, une femme, l'héroïne, l'Alice aux pays des emmerdes en quelque sorte. Elle s'appelle Zaza, rapport à Raymond Queneau.

Double hommage à l'auteur de Zazie dans le métro, mais aussi des Fleurs bleues avec la référence à l'apologue chinois.

Par tendresse, en référence à la petite fille qui grandit.

Et Dieu qu'elle va grandir Zaza !

C'est vrai quoi, nous grandissons tous, pauvres petits mortels que nous sommes. C'est ça qui est con.