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Un coup de coeur de Lucas
Maggie O’Farell prouve encore une fois qu’en conjuguant tragique et sublime l’histoire peut être réécrite avec brio et sensibilité.
En plein cœur de Florence au XVIème siècle, Lucrèce de Médicis naquit. A l’âge de 15 ans, elle sera mariée au duc de Ferrare. Un an plus tard, elle meurt. Que s’est-il passé? L’Histoire ne peut affirmer la cause du décès. Le mystère reste entier encore aujourd'hui.
Voilà l’histoire que Maggie O’Farrell va s’approprier. Sous sa plume, Lucrèce sera d’abord une jeune fille différente de ses frères et sœurs par son côté indomptable, sauvage, rêveuse. Mais à cette époque et venant de la famille des Médicis, elle aura des obligations malgré elle et notamment la principale: devenir la femme du duc de Ferrare. Mariage qu’elle ne veut pas car symbolisant la privation de liberté.
Le portrait de mariage, c’est un roman où l’on nous décrit la violence de cette union, âgée de 15ans, le duc en 25. Mais la violence réside aussi dans le caractère changeant du duc : doux mais capable d’une extrême cruauté. Persuadée que son mari va l'assassiner, Lucrèce devra lutter et ruser pour survivre face à cet homme puissant et redoutable. Lucrèce, c’est cette tigresse qu’elle rencontrera enfant que son père Cosme avait fait enfermer dans les sous-sols, cette bête sauvage qui n’a rien à faire dans la cage qu’on lui a assigné.
Maggie O’Farell prouve encore une fois qu’en conjuguant tragique et sublime l’histoire peut être réécrite avec brio et sensibilité.
Voilà l’histoire que Maggie O’Farrell va s’approprier. Sous sa plume, Lucrèce sera d’abord une jeune fille différente de ses frères et sœurs par son côté indomptable, sauvage, rêveuse. Mais à cette époque et venant de la famille des Médicis, elle aura des obligations malgré elle et notamment la principale: devenir la femme du duc de Ferrare. Mariage qu’elle ne veut pas car symbolisant la privation de liberté.
Le portrait de mariage, c’est un roman où l’on nous décrit la violence de cette union, âgée de 15ans, le duc en 25. Mais la violence réside aussi dans le caractère changeant du duc : doux mais capable d’une extrême cruauté. Persuadée que son mari va l'assassiner, Lucrèce devra lutter et ruser pour survivre face à cet homme puissant et redoutable. Lucrèce, c’est cette tigresse qu’elle rencontrera enfant que son père Cosme avait fait enfermer dans les sous-sols, cette bête sauvage qui n’a rien à faire dans la cage qu’on lui a assigné.
Maggie O’Farell prouve encore une fois qu’en conjuguant tragique et sublime l’histoire peut être réécrite avec brio et sensibilité.