Un ouvrage militant présentant le management comme une double compétence nécessaire à tout professionnel confronté aux groupes humains organisés et tentant d'en définir les contours concrets, au service de toutes les parties prenantes des entreprises. ©Electre 2024

Et si vous arrêtiez de cracher sur le management ?!

Pour un Management Humain de l'Efficience

La double ponctuation du titre de cet ouvrage en est une caractéristique déterminante : le point d'interrogation est une invitation à accepter de voir les choses résolument autrement ; et le point d'exclamation est un cri du cœur qui exprime un sentiment de gâchis.

Cet ouvrage a en effet pour ambition d'apporter un éclairage pédagogique décisif sur ce qu'est le management et sur ce que devrait être sa pratique saine et éclairée, au bénéfice des personnes, des organisations, et de la société dans son ensemble, de manière plus générale.

Le domaine du management fait malheureusement partie de ces sujets hautement controversés, à tel point qu'ils en deviennent confus. Selon le point de vue que l'on adopte, le management est une science, une pratique, un instrument, une étiquette, un fonds de commerce, une bête noire, un gros mot, une perversion, un univers. Il est donc un objet social, soumis aux représentations, aux préférences, aux intérêts, aux influences et aux rapports de force ; des plus candides aux plus vils. Cela ne relèverait que de la discussion de salon si les organisations ne connaissaient pas autant d'agressions et de défis quant à leur santé, leur survie et leur développement.

Finalement par-delà sa dénomination usuelle et connotée, le management est un principe fondamental d'animation des entreprises et des organisations. En cela, il constitue donc une nécessité et non pas une option. Les controverses sur le management devraient plutôt porter sur sa nature et sur sa qualité d'exercice, que sur son utopique suppression, et son dénigrement permanent.

Pour ce faire, il convient, premièrement, de mettre fin au lynchage bien-pensant du management ; deuxièmement, de ne pas confondre le management avec ce qui n'en est pas ; troisièmement, de définir les contours de ce que recouvre le pilotage vivant, éthique et sain d'une organisation, qui lui donne vitalité et ne la rend pas malade.