Ce recueil évoque les vertiges du monde moderne. Bonheur de vivre et idéal semblent tout d'abord perdus, bafoués, jusqu'à la prémonition d'une cité parfaite et de l'amour retrouvé. La poésie de J. Küpfer devient une allégorie du rapport au monde, de la descente aux abîmes à une vie nouvelle à laquelle il aspire. ©Electre 2024
Le choix de l'éditeur
Marin, bûcheron, aide-archiviste, maçon, imprimeur... Jack Küpfer, né à Moudon en Suisse en 1966, est un autodidacte des lettres qui s'exprime librement, sans couper les ailes de sa poésie. Dans ce recueil, l'architecture gothique flamboie, les gargouilles ricanent, les bestiaires s'animent. Ici c'est un tableau de Jérôme Bosch qui paraît revivre, là des silhouettes tourmentées de Zadkine. L'intérêt que Jack Küpfer porte au passé ne l'empêche pas d'évoquer les vertiges du monde moderne, le « grand huit de l'argent facile » ou les traders qui « planent sur les rails du pillage ». J'aime ce ton qui n'appartient qu'à lui, cette capacité à produire des images, cette quête de la lumière sous les décombres du monde. Plus encore, ce phrasé de chevaux emballés que domine le cavalier bleu de la poésie.
« La cendre est un nid
pour oiseaux de passage
Hommes
oiseaux de terre trempés jusqu'au sang
navigateurs de l'aurore
en route
vers l'immense embrasement du coeur »
Paru le : 01/06/2011
Thématique : Poésie auteurs français
Auteur(s) : Auteur : Jack Küpfer
Éditeur(s) :
Doucey éditions
Collection(s) : Soleil noir
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-36229-013-8
EAN13 : 9782362290138
Reliure : Broché
Pages : 137
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.1 cm
Poids: 156 g
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