Etude sur la façon dont la jeunesse française, ayant toujours connu l'euro en tant que monnaie, perçoit l'Union européenne. L'auteur démontre en quoi, malgré les imperfections de cette institution, la France n'envisage pas de s'en séparer, et l'attachement semble également très présent au sein de la jeune génération. ©Electre 2025
No frexit
Les jeunes d'aujourd'hui n'ont jamais connu d'autre monnaie que l'euro, entendent depuis toujours parler de Bruxelles par métonymie avec la Commission qui y siège, et ceux qui peuvent voyager n'ont jamais eu besoin de visa pour se rendre en Espagne ou en Italie. L'Europe et ses institutions représentent pour eux une sorte d'évidence, un « déjà là » dont ils s'accommodent.
Critique des orientations libérales de la construction européenne, militant pour le « non » au traité de Maastricht en 1992 puis au traité constitutionnel en 2005, Frédéric Farah est au contact quotidien avec cette jeunesse. La particularité de son parcours fait qu'il enseigne dans la même semaine de Bagnolet au très chic cinquième arrondissement de Paris, en passant par l'université de Tolbiac réputée pour sa propension à la contestation. Il a voulu mener l'enquête auprès de ses élèves et étudiants pour savoir ce qu'ils pensaient de l'Union.
Que reste-t-il de l'hostilité des Français de 2005 ? Les disparités socio-économiques ont-elles un impact sur les opinions des uns et des autres ? Les résultats l'ont étonné. Le sentiment d'appartenance à l'Europe ne soulève certes aucune ferveur, mais aucun rejet catégorique non plus. L'Union européenne est jugée très imparfaite mais il faudra s'y faire : plus personne n'envisage de s'en extraire. Le Frexit n'aura pas lieu.
Paru le : 15/05/2024
Thématique : Sciences politiques
Auteur(s) : Auteur : Frédéric Farah
Éditeur(s) :
Fayard
Collection(s) : Documents
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-213-72646-5
EAN13 : 9782213726465
Reliure : Broché
Pages : 154
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.4 cm
Poids: 204 g
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