Une réflexion sur les génocides et sur la responsabilité des populations. L'auteur développe l'idée que le principe de peuple souverain recèle en son sein la possibilité du génocide, car pour que le peuple soit souverain, il faut en effet savoir qui en est et qui n'en est pas. ©Electre 2024
L'origine démocratique des génocides
Quoi ? Ce serait les peuples les coupables, et pas les régimes ou les dictateurs ? Un peu, en effet. Pire : c'est le magnifique principe de « peuple souverain » lui-même, né au XVIe siècle en Europe et mûri pendant plus de trois siècles, qui recèle en son sein la possibilité du génocide. Le génocide n'est pas automatique, mais sa possibilité est nourrie par la logique même du principe : pour que le peuple soit souverain, il faut en effet savoir qui en est et qui n'en est pas. Quatre génocides (au moins) ont découlé des réponses brutales à cette question : Arméniens, Juifs, Cambodgiens, Tutsis.
Au vu de ce qui se passe en ce premier quart du XXIe siècle, les pulsions génocidaires affleurent désormais partout sur la planète. Il est donc urgent de réfléchir aux moyens de les freiner. S'ils existent.
Quelques pistes à l'intérieur.
Paru le : 18/04/2024
Thématique : Sociologie pénale
Auteur(s) : Auteur : Julien Brunn
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Questions contemporaines
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-336-44603-5
EAN13 : 9782336446035
Reliure : Broché
Pages : 193
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.6 cm
Poids: 235 g
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