Pendant trente-cinq ans, les répressions anti-algériennes du 17 octobre 1961 à Paris, ayant fait des centaines de morts et de blessés, ont été étouffées. Jean-Luc Einaudi, un historien amateur, réussit en 1997 à obtenir une reconnaissance officielle des massacres, grâce à ses témoignages, notamment au procès Papon, et à ses enquêtes dans les archives de l'Etat. Prix du livre anticolonial 2016. ©Electre 2025
« sous le pont saint-michel coule le sang »
Paris, 17 octobre 1961,20 h 50. À cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, des dizaines de milliers d'Algériens manifestent pacifiquement contre le couvre-feu qui leur est imposé par le préfet de police Maurice Papon. La répression est d'une violence inouïe : onze mille personnes sont raflées, brutalisées et détenues dans des camps improvisés. Plus d'une centaine sont « noyées par balles » dans la Seine. Pourtant, le lendemain, les rapports officiels ne font état que de deux morts.
Face à ce mensonge d'État, un « simple citoyen », Jean-Luc Einaudi, se fait chercheur. Pendant trente ans, il surmonte les obstacles - omerta, archives verrouillées, procès... - pour faire connaître et reconnaître le crime d'État. C'est cette bataille intellectuelle, judiciaire et politique que retrace Fabrice Riceputi dans un récit documenté et passionnant.
Paru le : 13/09/2024
Thématique : Histoire du Maghreb
Auteur(s) : Auteur : Fabrice Riceputi
Éditeur(s) :
le Passager clandestin
Collection(s) : Poche
Contributeur(s) : Préfacier : Edwy Plenel - Préfacier : Gilles Manceron
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-36935-585-4
EAN13 : 9782369355854
Reliure : Broché
Pages : 346
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 12.0 cm
Épaisseur: 2.4 cm
Poids: 244 g
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