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Un coup de coeur de David Pigeret
Un magnifique essai consacré au grand cinéaste américain iconoclaste, Robert Altman !
Palme d'or à Cannes en 1970 avec M*A*S*H, il est une figure majeure du cinéma américain avec ses chefs-d'oeuvre que sont The Cold day in the park (1968), Images (1971), Le Privé (1973), Nashville (1974) ou Trois femmes (1976). Il est avec Paul Schrader et Monte Hellman, l'autre grand cinéaste libre, anti-conformiste du cinéma américain des années 70. Une originalité qui lui vient en partie de sa formation par la télévision à l'instar de ces autres auteurs hollywoodiens passionnants mais sous-estimés que sont Sydney Lumet, John Frankenheimer ou Robert Mulligan.
L'ouvrage d'édouard Sivière nous offre une filmographie exhaustive, commentée film par film suivie d'un ensemble passionnant de textes thématiques qui éclaire de façon subtile l'originalité et la profonde cohérence de l'oeuvre d'Altman. Mise en scène, musique, dialogue se chevauchant, film choral, zoom flottant, bifurcation narrative... autant d'éléments au service d'une quête d'un réel qui ne peut être que chaotique, fragmentaire, d'une quête obsessionnelle de vérité, véritable morale du cinéaste.
L'ouvrage d'édouard Sivière nous offre une filmographie exhaustive, commentée film par film suivie d'un ensemble passionnant de textes thématiques qui éclaire de façon subtile l'originalité et la profonde cohérence de l'oeuvre d'Altman. Mise en scène, musique, dialogue se chevauchant, film choral, zoom flottant, bifurcation narrative... autant d'éléments au service d'une quête d'un réel qui ne peut être que chaotique, fragmentaire, d'une quête obsessionnelle de vérité, véritable morale du cinéaste.