Quatrième de couverture
La démocratie, c'est la liberté de dire qu'on en manque.
La politique, un dialogue de sourd qui dépasse l'entendement.
Parler au peuple n'a pour but que de régler des comptes personnels.
En politique, la banane est plus recherchée pour la peau que pour son fruit.
Quand on a le courage de ne pas avoir d'opinion, il faut le dire de façon très ferme.
« On peut rire de tout, mais on est pas obligé » dit Grégoire.
On n'est pas obligés, certes, mais on en a le droit, même en politique. Surtout quand le rire n'est pas un ricanement méprisant mais juste une prise de recul critique et souriante sur un monde tellement riche en contradictions pontifiantes et en certitudes invérifiables. Ce petit livre le démontre :
« L'humour, c'est ce qui évite à la lucidité de sombrer dans l'amertume. »
Bien que né sous le signe de la balance, Grégoire est un déséquilibré qui ne doit son salut qu'à la pratique de la sieste et de l'humour nonchalant.
Créatif tous azimuts et déconoclaste multimédia, il chercha longtemps sa voie au risque de la trouver, ce qui arriva, mais elle avait la forme d'un rond-point dont il prit toutes les branches à la fois. Guitariste de jazz, créateur de photodémontages, parolier, dessinateur de patates malencontreuses, fondateur de la philosophie évitiste, il publia d'abord les inoubliables Poèmes chevelus puis, sous le nom de Gibson Greg, les célèbres Jazz Band Eros Héros Sept. Membre de l'Académie Alphonse Allais, il est toujours vivant et a reçu le Prix René de Obaldia de la forme littéraire courte » pour son livre Jeune depuis longtemps édité chez Max Milo.
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