Jeune étudiante en égyptologie, Rebecca Sheridan nourrit une passion pour la période de la Régence anglaise, ses intrigues, ses bals et ses réceptions. Dans un carnet, elle tient des chroniques où elle est lady Rebecca, une débutante dans le Londres du XIXe siècle. Alors qu'elle participe à une reconstitution historique costumée, elle trébuche, perd connaissance et se réveille en 1816. ©Electre 2025

Le carnet de lady Rébecca

Rebecca Sheridan, brillante étudiante en égyptologie, se qualifie elle-même de « vintage ». Passionnée par la période de la Régence - son refuge depuis la perte de ses parents -, elle rêve de devenir conservatrice de musée et trouve son époque fort déplaisante.

Le jour où elle assiste au Regency Revival, l'événement incontournable des amateurs du genre, l'inimaginable se produit : elle se retrouve projetée dans le Londres de 1816. Elle n'est plus Rebecca Sheridan mais lady Rebecca, une jeune aristocrate qui se prépare à faire ses débuts dans la haute société. Désormais ses journées sont rythmées par les thés mondains, les bals somptueux et les promenades à Hyde Park au bras de ses nombreux prétendants. Mais alors que Rebecca aspire à rencontrer son Mr Darcy, c'est l'homme le moins recommandable de Londres qui s'intéresse à elle, Reedlan Knox.

Entre complots, scandales et secrets, Rebecca va découvrir un monde plein de surprise et de danger où les apparences sont souvent trompeuses...

Avec Le Carnet de lady Rebecca, Felicia Kingsley nous entraîne dans un tourbillon savoureux d'intrigues diaboliques, de secrets et de romance au coeur du Londres de la Régence.

C'est l'effervescence à Buckingham House. Mères, tantes, soeurs répètent les commandements aux débutantes : ne pas gesticuler, ne pas éternuer, ne pas tousser, ne pas se gratter en présence de la reine. Lorsque le chambellan annonce bruyamment : « Lady Maria Molyneux, comtesse de Sefton, présente à Votre Majesté lady Rebecca Sheridan », lady Sefton m'entraîne sur le tapis rouge jusqu'à l'estrade du trône. Je panique : tous les regards sont tournés vers moi pour m'examiner, me mesurer, me peser. Je sens mon souffle se couper, mais je n'ai plus le temps de prendre mon inhalateur.

Toute la partie se joue en quelques minutes. Tandis que je rends mon hommage à la reine, je me répète les mots que ma tante m'a répétés : grâce, modestie et élégance. Grâce, modestie et élégance...