A travers les yeux d'un manchot embaqué à bord de l'Astrolabe, l'auteure se confie sur son voyage en Antarctique. Elle évoque notamment sa découverte de la station scientifique Dumont-d'Urville, basée en terre Adélie, la vie dans ce village et le quotidien des travailleurs du Grand Sud. Un récit sous forme de fable pour mettre en lumière la raison d'être de cette installation. ©Electre 2025

Attraction polaire
Missions en Antarctique

Pour la première fois, un manchot témoigne de la présence française en Antarctique. Un regard insolite sur cette aventure polaire et son quotidien. « Si les manchots pouvaient parler. » C'est à partir de ce postulat aussi incongru qu'original que l'auteure raconte sa découverte de la station scientifique française Dumont d'Urville, en terre Adélie. Une fable décalée qui s'amuse de la vie de ce village du bout du monde, pour mieux en expliquer sa raison d'être. Durant 24 heures, des passerelles de la base, aux coursives de L'Astrolabe, un manchot imaginaire suit les pas des travailleurs du Grand Sud et partage son regard curieux, interrogatif et amusé. De l'aurore au bout de la nuit, ses réflexions sont agrémentées des portraits de ces exilés volontaires qui éclairent ses questionnements. Un cheminement qui bouscule les idées reçues sur le mythe du héros polaire, au profit de personnalités engagées au service de la science.

Pauline Marcel a été mandatée par l'institut Polaire Français Paul-Émile Victor (IPEV) pour réaliser un livre sur ses activités en Antarctique et sur L'Astrolabe, le navire de la Marine nationale qui gère la logistique subantarctique. Dans ce cadre, elle est partie à la station scientifique Dumont d'Urville en janvier 2022. Jonathan Florent, plus jeune Peintre Officiel de la Marine, a également embarqué sur L'Astrolabe, en 2017. Il nous livre dans cet ouvrage des peintures fortes et immersives sur cette aventure et ces paysages polaires.

Je tiens à exprimer ma plus vive gratitude à Jean-Louis Étienne, qui m'a fait l'immense honneur de préfacer cet ouvrage. Son esprit d'aventure, son énergie inépuisable et son engagement indéfectible en faveur de la recherche dans les régions polaires ont toujours été pour moi une source d'inspiration majeure.

Ma reconnaissance va également à Aude Sonneville , Directrice de la Communication de l'IPEV, Jérôme Chappellaz , ancien Directeur de l'institut, ainsi qu'à son successeur Yan Ropert-Coudert , pour leur confiance précieuse. Je remercie chaleureusement l'équipe logistique de l'IPEV, dont le professionnalisme a permis d'organiser ce périple hors-norme en période post-Covid - ce qui relevait presque de l'exploit !

Un merci particulier au Dista Jean-Philippe Guérin pour son accueil à la Station Dumont d'Urville et son rôle de facilitateur, ô combien apprécié. Et bien sûr, un salut amical à tous les membres de la TA72 , qui ont généreusement partagé leurs expériences et leur quotidien.

Je suis également redevable à la Marine nationale, au commandant Steven Caugant et à l'équipage A de L'Astrolabe, pour leur accueil à bord, leur disponibilité et leur patience face à mes nombreuses questions.

Je remercie aussi Charles Giusti, alors Préfet des TAAF, pour ses recommandations judicieuses, qui ont éclairé la préparation de ce voyage sans égal.

Un grand merci à Jonathan Florent , Peintre Officiel de la Marine, qui a su illustrer cette aventure australe avec talent et sensibilité. Grâce à lui, ce livre est devenu une merveilleuse machine à rêves.

À un niveau plus personnel, ma gratitude va à mes parents, Alain-E. Marcel et Claude Rouault , ainsi qu'à leurs amis du Royal Minquiers Yacht Squadron . Ils m'ont transmis leur passion de la mer, des grands explorateurs et des beaux livres. Mais surtout, ils m'ont appris à sortir des sentiers battus et à croire en mes rêves.

Je remercie aussi mon parrain, Marc P.G. Berthier , un monsieur épatant, dont les conseils avisés résonnent toujours avec justesse.

Je n'oublie pas mes premiers lecteurs, pour leurs retours critiques et bienveillants.

Merci à Marc , aussi, pour ses encouragements, et au petit James , dont les siestes ont permis les dernières relectures.

Enfin, je remercie Éric Martinais , directeur des Éditions L'Ancre de marine , qui a cru en ce projet un peu fou de faire parler un manchot, ainsi que Julia Gulmini , pour son magnifique travail de mise en page.