Résumé
Peintre, critique d'art, écrivaine et militante anticolonialiste, L. Cousturier a développé une oeuvre personnelle et originale dans le sillage des néo-impressionnistes. A l'occasion du centenaire de son décès, ce catalogue présente l'évolution de ses thèmes et de son style, passant du néo-impressionnisme à des aquarelles spontanées réalisées durant ses nombreux voyages. ©Electre 2025
Quatrième de couverture
Lucie Cousturier
Une artiste chez les néo-impressionnistes
Lucie Cousturier est une artiste à la personnalité étonnante qui mérite d'être redécouverte. Moins connue que ses illustres amis néo-impressionnistes, Paul Signac, Henri-Edmond Cross, Théo Van Rysselberghe, Charles Angrand ou encore Maximilien Luce, elle évolue dans un milieu artistique et intellectuel essentiellement masculin et partage les mêmes idées progressistes.
Ses traductions colorées en division de touches plus ou moins larges de paysages, de natures mortes ou de portraits révèlent une femme d'esprit bien ancré dans l'effervescence de l'avant-garde du début du XXe siècle.
Après la peinture à l'huile, elle s'oriente vers l'aquarelle et l'écriture. Elle rédige en effet divers essais et les biographies de nombreux peintres. Elle est par ailleurs fortement impliquée dans la cause africaine dès 1916. Elle sympathise avec des tirailleurs sénégalais à Fréjus, apprend à les connaître au point d'obtenir une mission en Afrique de l'Ouest entre 1921 et 1922 ce qui fait d'elle une femme pionnière par son militantisme anticolonial.
L'exposition revient sur la vie de cette artiste, ses amitiés artistiques, sa production picturale et littéraire, ses voyages et son lien avec la Côte d'Azur.
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