Quatrième de couverture
Garth Ennis fait parler la poudre
Après l'assassinat de sa famille par des membres de la mafia, l'ancien marine Frank Castle est devenu la terreur de la pègre. Aujourd'hui, celui qui se fait appeler le Punisher intéresse même la C.I.A. En effet, l'agence de renseignement compte en faire son nouveau bras armé, qu'il le veuille ou non...
Garth Ennis
(The Boys) inaugure la série Punisher du label MAX en compagnie de Darick Robertson (Transmetropolitan), Lewis LaRosa(Citizen V and the V-Battalion : The Everlasting), Leandro Fernandez(New Mutants) et Doug Braithwaite(Universe X).
La cour des grands
Le drame qui a conduit Frank Castle à devenir le Punisher est bien connu. Vétéran de la guerre du Vietnam, ce soldat décoré pour sa bravoure retrouve enfin sa famille. Cependant, lors d'un pique-nique à Central Park, sa femme et ses enfants sont tués par des mafieux. Depuis, il mène une croisade sans fin contre les criminels et son seul but est de les éliminer jusqu'au dernier. Déjà, lorsqu'il faisait partie des marines, Castle éprouvait un certain plaisir à tuer. Il n'hésitait pas à exécuter ceux qu'il jugeait coupables, même parmi ses propres alliés. Seul Micro, qui devient plus tard son principal informateur, perçoit ce côté sombre de sa personnalité. Ainsi, la C.I.A. fait appel à lui pour convaincre le Punisher de réaliser les basses besognes de l'agence. Mais Frank Castle est-il prêt à se laisser dicter sa conduite ? Et pourrait-il se venger de Micro pour sa trahison ? C'est ce que vous découvrirez dans ce volume... Après avoir écrit The Punisher pour la collection Marvel Knights, Garth Ennis introduit l'antihéros au sein du label MAX, destiné aux adultes. Dans Born, illustré par Darick Roberston (le cocréateur de The Boys), Ennis s'intéresse au passé de Castle au Vietnam. Il lance ensuite une nouvelle série mensuelle intitulée The Punisher. L'auteur s'abandonne à son penchant pour l'extravagance et à la violence débridée, entraînant Frank Castle dans des aventures provocantes. Y défilent des adversaires aussi dangereux qu'odieux comme des gangsters désaxés, des terroristes de l'IRA ou encore des trafiquants d'êtres humains. Les sujets abordés sont directement inspirés de l'actualité. Le titre étant réalisé durant les années 2000, le spectre du 11 septembre et de la guerre contre le terrorisme est notamment omniprésent. Le souvenir de la Guerre froide est également évoqué au cours d'une intrigue où Frank porte secours à une enfant prisonnière dans un silo rempli de têtes nucléaires en Russie. Contrairement aux séries précédentes, qui se déroulaient dans la continuité classique de Marvel et dans lesquelles le Punisher ne vieillissait pas ou peu, l'antihéros de la série MAX est dépeint comme un homme ayant dépassé la cinquantaine. Plus imposant et silencieux, il est aussi beaucoup plus sadique et brutal. Petit à petit, Ennis construit des récits autour de personnages secondaires récurrents. On retrouve ainsi Nicky Cavella, psychopathe et membre important de la pègre, William Rawlins, un agent de la C.I.A., et Kathryn O'Brien, une espionne que le Punisher ne laisse pas indifférente. Sans oublier une multitude d'ennemis hauts en couleur qui connaissent inévitablement un sort peu enviable. Avec Frank Castle, la mort peut frapper à chaque instant, et de la façon la plus horrible qui soit. Sa guerre ne prendra jamais fin, car il ne connaît ni le pardon ni l'oubli.
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