La déconstruction des normes a plongé la société dans une crise profonde depuis les années 1950. L'individualisme a favorisé l'isolement et les tensions identitaires. Sans repères culturels et moraux, la génération Z vit les effets délétères de cette situation, qui la conduit à l'aliénation. Selon l'auteur, la tradition, la culture et le bien commun permettent de reconstruire le lien social. ©Electre 2025

Quatrième de couverture

Et si la génération Z pouvait sauver l'Occident ?

Dans Anti-civilisation, Etienne-Alexandre Beauregard dresse un constat implacable : la déconstruction des normes ayant fondé la civilisation occidentale a entraîné la dissolution du contrat social, remplacé par un choc des subjectivités et un isolement croissant. Héritière de cette rupture, la génération Z expérimente une pseudo-liberté qui masque mal une profonde aliénation.

Mais, selon l'auteur, l'espoir vient justement de cette jeunesse : privée d'héritage, elle est la mieux placée pour en comprendre la valeur. Le populisme, s'il proteste contre les dérives progressistes, risque de renforcer le nihilisme ambiant. Seul un sursaut conservateur, enraciné dans la tradition, la culture et le bien commun, pourra refonder un lien social entre citoyens et générations.

À 24 ans, Étienne-Alexandre Beauregard, figure émergente du national-conservatisme québécois, signe un essai incisif sur les crises contemporaines et la place centrale des jeunes dans la reconstruction de l'Occident.

Formé en philosophie politique et en administration publique, Étienne-Alexandre Beauregard est l'auteur de deux ouvrages remarqués, Le Schisme identitaire (Boréal, 2022) et Le Retour des Bleus (Liber, 2024). Anti-civilisation est son premier essai pour le public français.