Résumé
L'histoire de la police depuis l'Ancien Régime est retracée à travers le vocabulaire de l'institution. Des brigades spéciales au Comité de sûreté publique, en passant par l'argot de police, le 36 ou encore Maigret, l'auteur donne à voir les mutations du monde des forces de l'ordre, ses figures de proue, ses services et leurs origines, entre autres. ©Electre 2025
Quatrième de couverture
« Qu'est-ce que la police ? Quelle est son histoire, quels sont ses ressorts ? De cela, on voudrait avoir quelque idée [...]. C'est singulier comme on est peu renseigné là-dessus », s'étonne l'historien Daniel Halévy en 1931.
De fait, l'histoire de la police a longtemps constitué en France un « trou noir » historiographique. Les choses ont bien changé : police et policiers suscitent depuis les années 1990 de nombreuses publications, et l'auteur de cet ouvrage, premier historien professionnel à avoir fait de la police un objet d'étude historique scientifique, n'y est pas pour rien. Pour autant, ce travail n'est pas une nouvelle histoire des polices. Plusieurs existent, mais il manquait un ouvrage synthétique, où trouver rapidement des éclaircissements sur tel personnage, réel ou imaginaire, telle période, telle expression, tel service, tel événement. Soit un livre qui permette d'embrasser l'évolution incessante qui caractérise une institution, un monde, des services, dont les origines, les appellations, les missions n'ont cessé d'évoluer, tout comme la société, objet de sa sollicitude.
La formule du dictionnaire permet d'éclairer des aspects particuliers et inattendus d'un sujet aussi vaste. Le lecteur curieux peut « butiner » parmi plus de 300 notices, au gré de son intérêt ou au hasard des associations d'idées. De l'argot de police à Roger Wybot, du 17 octobre 1961 à Maigret, du bâton de police à Vidocq, du « 36 » aux « brigades spéciales », des lieutenants généraux de police à Fouché, de Bertillon aux « brigades du Tigre ».
Une somme passionnante, par le meilleur spécialiste.
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