Quatrième de couverture
Pendant plus de deux ans, le photographe d'architecture Jean-Pierre Delagarde a réalisé une série de photographies noir et blanc du palais Garnier. Il ne s'agit pas de photographies des ors et des marbres de ce bâtiment emblématique mais d'un travail beaucoup plus personnel et intime autour de ce qui n'est pas destiné à être vu. Du sommet de la cage de scène jusqu'aux entrailles de l'Opéra Garnier, le photographe a capté l'atmosphère du lieu : couloirs vides, loges désertées, machinerie et accessoires, avec des photographies calmes et dépouillées. Un ensemble à la fois inattendu, poétique et mystérieux. Jean-Pierre Delagarde a ainsi rassemblé une centaine de ces photographies dans un album qui est une sorte d'invitation faite au public à découvrir le mystère d'un bâtiment vide de ses visiteurs et spectateurs, plongé dans la pénombre de ses éclairages de services, une façon différente d'évoquer l'envers du décor de l'opéra.
For over two years, the architectural photographer Jean-Pierre Delagarde has worked on a portfolio of black-and-white photographs of the Palais Garnier. Exploring behind all the gilding and marble, his images offer a more personal and intimate evocation of a side of this iconic building that is not normally kept from view. From the heights of the fly tower to the depths of the subterranean vaults, his quiet, uncluttered views of deserted corridors, empty dressing rooms, stage machinery and props capture all the atmosphere of the Opera Garnier. The portrait that emerges is at once surprising, poetic and enigmatic. Through this selection of a hundred or so photographs, Jean-Pierre Delagarde has created an album that invites us to discover the mysteries of a great theatre emptied of its visitors and audiences, plunged into the twilight of its after-hours lighting, in a unique portrait of the world behind the scenes of the opera stage.
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