Quatrième de couverture
Dans un village de la Kabylie millénaire, sans cesse tourmentée par la mystérieuse disparition de son père, une jeune fille de douze ans se trouve confrontée au retour inopiné de celui qu'on n'appelle plus que le prodigue. Ce père dont elle n'a plus aucun souvenir se manifeste dans un rêve qui se répète sans qu'elle ne puisse jamais le voir ni l'entendre. Et voilà qu'il débarquerait en plein jour, sans crier gare. Son retour déclenche une avalanche de questions chez elle. Kaïssa part à sa rencontre et découvre les multiples facettes de cet homme. Les points de vue sur sa disparition divergent. Pourquoi est-il parti ? Et pourquoi revient-il, maintenant ? Quelles sont les conséquences de son retour ?
S'inspirant de la nouvelle d'André Gide Le Retour de l'enfant prodigue, elle-même inspirée d'une parabole de la Bible, Nadira Nait Ouyahia bâtit un subtil parallèle entre les deux histoires. Dans une démarche autobiographique, elle aborde les thèmes de l'absence, de la descendance, des clans, de l'exil et de la place des femmes dans cette société patriarcale. La quête du père, évoquée avec pudeur, demeure le coeur de ce récit.
Pire que la mort ou la maladie, l'absence vous pèse le jour, et vous torture la nuit. On peut soigner un malade, pleurer un mort, puis l'enterrer, mais comment guérir de l'abandon ? Que faire de l'absent ? L'oublier ? Le plaindre ou le détester ?
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