Toute la famille est venue fêter l'installation d'Adèle et de Nicolas dans leur nouvelle maison. L'endroit, peu engageant, se révèle être un généreux cadeau du grand-père de Nicolas, décédé récemment. Mais quand ce grand-père s'invite par lettres interposées et montre qu'il a tout prévu, chacun se demande si ce cadeau en est vraiment un. ©Electre 2024

Magdalena : Au mariage du cousin Doutreligne, on a mangé du rôti de veau.

Hélène : Et alors ?

Louisa : C'est quand même mieux que du poulet !

Hélène : Occupez-vous de vos assiettes et arrêtez de critiquer !

Magdalena : Je ne critique pas, je dis juste qu'il était drôlement bon, le rôti de veau du mariage du cousin Doutreligne.

Hélène : C'est ça, c'est ça !

Joséphine : C'est qui le cousin Doutreligne ?

Magdalena : C'est le premier fils du deuxième mariage de la soeur aînée de Serge Delbard, le premier mari de Lucia et Lucette.

Joséphine : ...

Hélène : Elle veut dire que c'est le cousin de Céline et Stéphanie, côté Delbard. Au mariage de ce cousin on était quarante, pas plus. Là, tu la vois offrir du rôti de veau à tout le monde qu'on est là ?

Les Druart, les Gianfranco, les Lardinois, les Blisner, les Parlapiano, tous sont au rendez-vous pour fêter l'installation d'Adèle et de Nicolas dans leur nouvelle maison.

La famille, au sens (très) large du terme, qui s'étonne : quelle idée d'emménager dans un endroit pareil !

Si l'endroit n'est pas très engageant, il se révèle être un cadeau, don généreux du grand-père de Nicolas, décédé récemment.

Mort certes... mais pas absent : il s'invite par lettres interposées et prouve qu'il a tout prévu. Du financement des travaux de rénovation au paiement des impôts fonciers pendant quinze ans, il prend tout à sa charge. Trop beau pour être vrai... et sans arrière-pensées.

Et chacun de se demander si ce cadeau en est vraiment un.